Julien L. Libraire

Ce roman a des allures de Dickens et réjouira tous les amateurs d'une littérature où l'on s'attache et s'identifie aux héros.
C'est un retour aux classiques d'antan avec une pointe de modernité. Pas un instant on ne s'ennuie : le rythme est à l'image d'une symphonie classique à la fois vivante et puissante.
C'est une jeune auteur prometteuse qu'il faudra suivre. Croyez-moi.

Tinelire
Le bon larron : un conte initiatique mélange de Dickens et des Frères Grimm.

C’est un conte cruel, rituel et initiatique que Hannah Tinti nous propose ici .Auteur reconnu pour ses nouvelles, celle ci se lance ici dans le roman.
Elle prend par la main son personnage principal , Ren, sorte de Gavroche d’une Amérique du XIXème siècle (on peut aussi songé à Rémi , enfant trouvé de Sans Famille d’Hector Malot) , amputé d’une main , orphelin ; qu’elle emmène par monts et par vaux vers son destin.
Parfois on se dit à ce propos que l’auteur n’a pas réellement choisi le destin qu’elle va accorder à son personnage , surtout dans le dernier quart du livre, où les événements s’enchainent sans grande cohérence..... au fil de la pensée de Ren, peut-être ? L’auteur se fait plaisir , ce qui crée quelques longueurs.