Valérie

Mon intérêt pour ce roman a été assez irrégulier. J'ai trouvé Oskar attachant. Il est très en avance (son père lui dit: Ne fais pas semblant d'avoir ton âge. ), ses intérêts ne sont pas ceux des enfants de son âge et comme les adultes qu'il rencontre, il souffre de solitude, à l'école en tout cas. Sa quête m'a amusée, son deuil et le poids de son secret m'a émue, tout comme m'a profondément émue le moment de l'enterrement raconté par cette femme qui perd son seul enfant et qui doit, en plus de la sienne, supporter la douleur ce petit-fils qu'elle adore. J'ai moins aimé la partie consacrée à la relation entre la grand-mère et cet homme muet, peut-être parce que cette lâcheté qui consiste à abandonner son enfant à naître et ensuite à passer sa vie à lui écrire des lettres inutiles ne peut me toucher. Je ne suis pas sûre de voir un jour le film car j'ai bien peur que le réalisateur ne possède pas le talent de Jonathan Safran Foer qui permet de ne pas sombrer dans le mélo.

Jack Twiller

Un sculpteur tombe amoureux de la fille aînée d’un intellectuel, il retrouvera finalement la sœur de celle-ci à New York, des années après la guerre, après Dresde. Il a vu des gens prendre feu, des corps fondre, un gardien de zoo aveuglé lui confie son fusil, il abat les animaux, les carnivores, et puis les autres, peut être parce qu’ils n’ont pas à souffrir de la folie des hommes.