Quand on retrouve le corps du fils préféré de la famille Bright, son frère Nathan se pose des questions sur cet accident. Comment son frère a-t-il pu se laisser prendre par la chaleur étouffante au point de mourir de soif ?
Un polar atypique où le coupable n'est pas vraiment coupable et la victime pas vraiment innocente. Une intrigue dans l'outback australien où la soif et la poussière sont de puissants adversaires.
Des voisins à une journée de route, des propriétés qui font la superficie d’un
petit pays d’Europe et ont des garde-manger aussi fournis qu’une épicerie… la
topographie de l’« outback » australien donne au drame de « Lost Man » des
proportions uniques. Il y a peu d’autres endroits au monde où un fermier perdu
loin de chez lui, sans véhicule et sans eau, serait condamné à une mort
certaine. Sous un soleil au zénith et par 50°C, Cameron Bright a cherché
l’ombre dérisoire d’une stèle funéraire isolée dans le désert. La famille
attendait son signal radio. Un pilote a repéré son corps desséché. En jouant
ainsi des distances, des températures et du relief, Jane Harper durcit à
l’extrême ce nouveau huis-clos rural, qui fait suite à « Canicule » et «
Sauvage ». Son contrat de base a un air de déjà lu ailleurs : jalousies et
haines familiales recuites, finances fragiles, amours contrariées, enfances
traumatisées …