Laure-Anne C. Libraire
Un roman politico-punk-rock

Blue Gene a 27 ans, cheveux longs et gras, tatouages, short et T-Shirts à slogans, de plus ou moins bon goût. Il habite dans une caravane, travaille au marché aux puces. Une vie sans prétention, sans grande saveur non plus, mais qui lui convient parfaitement.
Quatre ans sans voir ses parents et son frère, jusqu’au jour où Elizabeth Mapother débarque devant son étal. Elizabeth, c’est sa mère, croyante jusqu’au bout des ongles, convaincue d’avoir un jour entendu la voix de Dieu. Selon elle, le monde a des chances de devenir meilleur. Le prophète n’est autre que le frère aîné de Blue Gene, John.
Sa visite n’est pas anodine, elle convie son fils à un dîner. La famille Mapother, puissante, riche, créatrice d’emploi et par conséquent de chômage, est aux antipodes du pauvre Blue Gene. Mais il accepte, met un T-Shirt sans manches propre et se rend dans leur demeure où il faut retirer ses chaussures dès le pas de la porte.
Ce n’est évidemment pas sans arrière-pensée que les Mapother accueille avec autant de soins leur fils oublié. Le grand frère se présente au Congrès américain et quoi de mieux qu’un Blue Gene aux premiers plans de sa campagne pour séduire les électeurs du Midwest des États-Unis, laborieux ouvriers aux ambitions modestes.
Joey Goebel nous décrit une Amérique décapante, sans paillettes ni artifices, mais moite de poussière et de complot. Une Amérique fière de ses soldats, arborant le drapeau national sur une casquette, hypnotisée par un spectacle de camions gigantesques. Mais derrière les clichés de l’Amérique profonde telle que l’on se l’imagine, on remarque les marginaux, les oubliés, ceux qu’on vient chercher pour une unique raison : gagner une élection.

Utilisateur Animation L. Libraire
Un roman politico-punk-rock

Blue Gene a 27 ans, cheveux longs et gras, tatouages, short et T-Shirts à slogans, de plus ou moins bon goût. Il habite dans une caravane, travaille au marché aux puces. Une vie sans prétention, sans grande saveur non plus, mais qui lui convient parfaitement.
Quatre ans sans voir ses parents et son frère, jusqu’au jour où Elizabeth Mapother débarque devant son étal. Elizabeth, c’est sa mère, croyante jusqu’au bout des ongles, convaincue d’avoir un jour entendu la voix de Dieu. Selon elle, le monde a des chances de devenir meilleur. Le prophète n’est autre que le frère aîné de Blue Gene, John.
Sa visite n’est pas anodine, elle convie son fils à un dîner. La famille Mapother, puissante, riche, créatrice d’emploi et par conséquent de chômage, est aux antipodes du pauvre Blue Gene. Mais il accepte, met un T-Shirt sans manches propre et se rend dans leur demeure où il faut retirer ses chaussures dès le pas de la porte.
Ce n’est évidemment pas sans arrière-pensée que les Mapother accueille avec autant de soins leur fils oublié. Le grand frère se présente au Congrès américain et quoi de mieux qu’un Blue Gene aux premiers plans de sa campagne pour séduire les électeurs du Midwest des États-Unis, laborieux ouvriers aux ambitions modestes.
Joey Goebel nous décrit une Amérique décapante, sans paillettes ni artifices, mais moite de poussière et de complot. Une Amérique fière de ses soldats, arborant le drapeau national sur une casquette, hypnotisée par un spectacle de camions gigantesques. Mais derrière les clichés de l’Amérique profonde telle que l’on se l’imagine, on remarque les marginaux, les oubliés, ceux qu’on vient chercher pour une unique raison : gagner une élection.