Julien L. Libraire
Ode à la liberté

À travers le regard d'Anton, dresseur de cheval tzigane, Alain Mascaro a voulu raconter l'histoire de ce peuple fascinant, ces fils du vent qui sillonnent les terres en nomades et qui ont connu un destin tragique durant la Seconde Guerre mondiale. Anton a survécu à toutes ces tempêtes, il a bravé les éléments avec véhémence et dignité, dans l'ombre de Tagore et Gandhi. Ce premier roman absolument maîtrisé est une ode à la liberté et à l'espoir mais aussi un témoignage édifiant de la barbarie humaine.

Pascale B.
Enfants du vent dévorés

Début XXe siècle.
Le jeune Anton Torvath, « fils du vent », grandit heureux dans un cirque tzigane où il devient un talentueux dresseur de chevaux. Mais cette famille nomade traversant les pays au gré du vent est disloquée par l’occupation allemande et Anton doit fuir les « blattes » pour sauver sa vie.
Anton, seul survivant, raconte le ghetto, les camps, la longue marche de la mort, les agonies. Il est la mémoire des morts tombés sous la folie nazie, défunts qu’il compte inlassablement. Sa survie s’appuie d’une part sur des rencontres bienveillantes l’initiant à la musique et à la médecine, d’autre part sur les retrouvailles avec ses chevaux.

Alain Mascaro nous livre un récit intime touchant décrivant minutieusement les mœurs et coutumes d’un peuple imprégné de traditions ancestrales ; et le désordre provoqué par le nazisme
Son écriture poétique apporte de la lumière à l’horreur ; le son du violon réfute la violence du nazisme, la sagesse tzigane contraste avec les actes génocides.

Jolie prouesse pour un premier roman initiatique maîtrisé jonglant avec poésie, brutalité et savoir.
Bel hommage, belle chevauchée !

Virginie S. (Libraire)
Fils du vent

Anton est un jeune tzigane né dans les steppes kirghizes au sortir de la 1ère guerre mondiale. Dresseur de chevaux, il est avant tout leur ami puisqu'il les comprend et les aime mieux que quiconque. Avec les siens, sa famille de cœur et de sang, il parcourt les routes et les chemins à bord des roulottes, s'arrêtant dans les villages et déployant le chapiteau où jongleurs, trapézistes, musiciens réjouissent les spectateurs. Une vie de déambulation et d'errance où les histoires familiales, la mémoire du peuple tzigane et les sagesses ancestrales sont transmises au rythme du voyage. Une vie où l'instant présent et la liberté prévalent sur toutes les richesses. Pourtant, l'Histoire va rattraper ces fils et filles du vent désormais bannis de l'Europe en guerre. C'est un autre voyage qui commence alors pour Anton, du ghetto de Lodz jusqu'à l'Inde. Roman d''aventure autant que récit intime, "Avant que le monde ne se ferme" est empli d'une belle humanité. Un premier texte à découvrir.