Après un premier tome enchanteur très réussi, « Fedeylins » nous revient dans un second tome des plus aboutis, qui clôt en quelque sorte l’intrigue du premier tome.

Nous avions quitté Cahyl et Glark alors qu’ils s’enfuyaient de leurs mondes respectifs, nous les retrouvons donc au tout début de leur évasion, plongés à la limite de leur territoire. Si les deux amis étaient habitués à leur environnement, ici tout est nouveau et potentiellement dangereux pour eux. Le cadre idéal pour nous entrainer dans de nouvelles aventures et faire progresser l’intrigue. Et il faut dire que ça bouge pas mal dans ce second tome ! Si les premiers chapitres s’intéressent particulièrement à la façon dont les deux amis appréhendent leur nouvel environnement, bien vite les choses se corsent et de nombreux ennemis se profilent. Les rencontres sont multiples, l’auteur introduisant de nouveaux personnages tous plus étonnants les uns que les autres. Il y a au choix un huit-pattes schizophrène, des scrofas ultra-protecteurs et peu commodes et un anophèle exilé… C’est d’ailleurs un des nombreux points positifs de ce petit monde : essayer de retrouver quel animal/insecte se cache derrière les peuplades inventées par Nadia Coste. On cherche, recoupe les informations données et les quelques détails qui nous mettent sur la voie. Un procédé ingénieux que j’ai beaucoup aimé !