Thierry C.

Ce n’est pas la littérature qui doit imiter la vie, c’est la vie qui doit imiter la littérature.

J’avoue. J’ai un faible pour Paco Ignacio Taibo II.
Et là encore, dans sa dernière livrée, sa dernière virée au grand large, je me suis régalé.

Les Tigres sont de retour.

«Le point de départ de ce livre était Emilio Carlo Giuseppe Maria Salgari, dans sa mansarde sordide de Turin, écrivant sur son petit pupitre, avec l’encre qu’il fabriquait lui-même, poursuivi par des créanciers, forcé de pondre ses vingt pages par jour, avec pour seules armes des encyclopédies médiocres, des atlas erronés, des dictionnaires désinformés, et une superbe et merveilleuse imagination au service d’une prodigieuse capacité d’affabulation.»