Clara

Harold Fry sexagénaire à la retraite depuis peu reçoit une lettre d'une ancienne collègue de travail Queenie Hennessy. Alors qu'ils ne sont pas vus depuis vingt ans, elle lui annonce qu'elle souffre d'un cancer en phase terminale et qu'elle est hospitalisée en soin palliatifs. Harold lui écrit en retour mais sans donner aucune explication à son épouse Maureen, il décide d'aller donner sa lettre à Queenie en main propre. Le voilà parti dans une marche de plus de huit cent kilomètres sur les routes d'Angleterre.

Agathe B.
Une lecture sympathique

Harold Frye reçoit un beau matin une lettre de Queenie Hennessy, une ancienne collègue et amie, qui lui annonce qu'elle est condamnée. Il décide alors de lui répondre, et alors qu'il sort de chez lui pour poster sa réponse, insatisfait par celle-ci, il décide de lui rendre visite. Et c'est à pieds, qu'il parcourt plus de 800 km, délaissant ainsi sa femme Maureen, distante et froide.

A première vue c'est pour Queenie qu'il marche, mais le lecteur s'aperçoit vite que c'est aussi pour Maureen, pour leur fils, pour lui et tout les gens qu'il croisera.

Valérie
Un bel hommage aux romans de pèlerins.

Le voyage d'Harold est un voyage initiatique. Même s'il a l'impression de marcHer pour purger sa dette envers Queenie, c'est en fait pour s'éloigner de sa femme qu'il part puisqu'on découvre très vite que leurs relations sont très distantes. La première moitié du roman peut sembler trop gentillette puisque tous les gens sur son passage lui proposent de l'aide en lui offrant à manger ou en l'accueillant chez eux. Mais le message que Rachel Joyce souhaite faire passer, la nécessité du renoncement à ce qui est matériel pour à la fois se retrouver soi-même et découvrir les autres, m'a semblé bien appuyé par ces rencontres, même si j'ai parfois eu l'impression d'être dans une suite d'anecdotes.

Alex-Mot-à-Mots
Amour

Voici un roman à la fois intéressant et divertissant.

Intéressant car il nous fait partager le voyage d'Harold, paisible retraité, qui décide sur un coup de tête de partir marcher. Mais sans doute y a-t-il aussi une explication plus profonde....

Divertissant car nous rencontrons, avec Harold, toutes sortes de personnages le coeur sur la main ou un peu loufoque. L'humanité, en quelque sorte.

Sans oublier la femme d'Harold (non, pas Maud), Maureen. Ménagère pête-sec au départ, elle s'adoucit au fil des pages pour finir par comprendre et encourager la marche de son mari.

Seule Queenie reste dans l'ombre, son personnage et son histoire ne se dévoilant que par petites touches.

Au final, un roman plein d'optimisme sur les vertus de la marche et la force de l'amour.

L'image que je retiendrai :

Celle des chaussures bateaux d'Harold, qui à grand renfort de scotch, tiennent le long des 1 000 kilomètres.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/10/19/25370183.html

Magali C.

Roman de Rachel Joyce.
Un matin, Harold Fry reçoit une lettre de Queenie Hennessy. Elle lui apprend qu’elle est atteinte d’un cancer incurable et le remercie pour son amitié. Harold n’a pas eu de nouvelles de Queenie depuis des années. Sur un coup de tête, il décide de lui rendre une visite. À pied. Mais Queenie est hospitalisée à plus de 800 km. « Harold pensait à ce qu’il avait écrit à Queenie. Il n’avait pas trouvé les mots justes et il avait honte. » (p. 19) Le vieil homme espère trouver les mots en marchant. Surtout, il espère que son voyage sauvera sa vieille amie. « Je vais marcher et elle va vivre. Je vais la sauver. » (p. 34) Comme les vœux des enfants, cette promesse emplit le périple d’Harold à travers l’Angleterre.

L'ODYSSEE D'HOMER... J. SIMPSON

Harold Fry, tout juste retraité, habite dans un petit village anglais avec sa femme Maureen. Depuis de nombreuses années, leur couple bat de l'aile. Leur train de vie routinier va voler en éclats un matin, après qu'Harold reçoit une lettre. Sur l'enveloppe, le gribouillage chancelant d'une ancienne collègue de travail, dont il n'a plus eu de nouvelles depuis 20 ans. Queenie Hennessy est dans un centre de soins palliatifs et écrit pour dire au revoir. Attristé, Harold décide de lui répondre. Laissant sa femme vaquer à ses tâches ménagères, il part poster sa lettre au coin de la rue. Ebranlé, il poursuit son chemin jusqu'à une deuxième boîte aux lettres, puis une troisième... Une rencontre fortuite avec une pompiste le convainc de délivrer son message en personne. Et le voilà parti pour un pèlerinage invraisemblable à travers la Grande-Bretagne : il est déterminé à parcourir, à pied, les quelque 1.000 km séparant Kingsbridge de Berwick-upon-Tweed. Tant qu'il marche, il est persuadé que Queenie Hennessy vivra... Un périple étonnant débute alors pour ce retraité équipé de simples chaussures bateau. L'occasion de rencontres en tout genre et surtout l'opportunité de réfléchir sur sa vie passée, présente et à venir. Un récit fascinant et une très belle leçon d'humanité.