o n l a l u
Back to the future

Sous sa magnifique couverture, le dernier roman de Stephen King pose une question centrale : est-il possible d’annuler les nombreux « effets papillons » consécutifs à un drame historique comme l’assassinat du président Kennedy en intervenant en amont pour l’éviter ? Pour tisser sa réponse, le maître du suspense a choisi l’uchronie (réécriture de l’Histoire par la modification d’un événement passé). Son héros, Jake Epping, un enseignant de 35 ans en 2011, va donc se retrouver au cœur de l’Amérique profonde en 1958. Il aura 5 ans pour empêcher par tous les moyens le futur meurtrier Lee Harvey Oswald de passer à l’acte à Dallas. Malgré un léger agacement de départ face à ce procédé de science-fiction souvent utilisé, on est très vite happé par cette plongée haletante et documentée (notamment sur Oswald et sa famille) dans l’Amérique des « happy days ». Au fil des pages, on partage avec le héros la vie quotidienne des petites villes américaines de la fin des années 50 et on suit avec impatience son parcours, des pièges tendus par le destin aux belles rencontres amicales et même amoureuses, jusqu’au… 23 novembre 1963, jour où il devra retourner vers le futur. Ce serait péché de vous en dire plus. Juste un conseil, malgré ses 930 pages, plongez vous dans ce roman. L’auteur y déploie tout son talent de grand conteur américain et confirme vraiment son statut de « King » de nos nuits blanches.

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Alex-Mot-à-Mots
Etats-Unis, Kennedy

Je me faisais une joie de replonger dans la prose de Stephen King pour une intrigue autour du plus grand mystère du XXe siècle : l'assassinat de JFK.

Mais que je me suis ennuyée pendant plus de 1 000 pages......

Oui, il faut que l'écrivain pose les bases de son histoire et des tenants et des aboutissants du voyage dans le temps tel qu'il nous le présente : mais sur plus de 400 pages avant d'arriver au sujet qui m'intéresse, c'est long.

Enfin, le cœur du roman arrive. Bon. Mais moi, les séries américaines des années 60, je ne les connais pas, alors quand il y a des comparaisons à chaque page, ça devient rédhibitoire.

Toujours la passion américaine pour les voitures, et là, ça me passe carrément au-dessus.

sandrine57

A Lisbon Falls, la petite ville du Maine où il est enseignant, Jake Epping a ses habitudes dans la caravane aménagée en diner d'Al Templeton. Ils ne sont pas véritablement amis mais quand Al, diminué par un cancer, sent ses forces l'abandonner, c'est à Jake, fraîchement divorcé et sans attaches, qu'il confie la tâche de terminer la mission qu'il s'est donnée. Au fond du diner, une faille spatio-temporelle permet de se glisser dans le passé, en octobre 1958 plus précisément. Avant que la maladie ne l'arrête, Al voulait en profiter pour empêcher l'assassinat de Kennedy et ainsi éviter l'enlisement des États-Unis au Vietnam. D'abord sceptique, Jake finit par se laisser convaincre et part pour un long voyage dans l'Amérique des années 60. Mais le passé ne veut pas être changer...