Alex-Mot-à-Mots
immigration, Iran

Comment vous parler de ce roman qui circonvolutionne à loisirs ?
Je n’ai pas aimé toutes les histoires racontées, mais j’ai pris plaisir à découvrir la famille Sadr et ce père si particulier.
Le récit tient plus de l’historique que du littéraire : l’auteure replace chaque événement historique iranien dans son contexte. Pourquoi pas.
La partie sur l’insémination artificielle m’a moins parlée, même si je comprends le parcours du combattant que la narratrice subit.
Ce roman décrit en finesse que l’homosexualité a toujours existé, que les mères sont souvent plus perspicaces que ce qu’elles laissent voir, craignant le poids social.
Un roman sur l’exil, aussi : comment un immigré doit d’abord se défaire de sa culture avant de pouvoir se fondre dans la culture de son pays d’accueil.

Virginie S. (Libraire)
Le tourbillon de la vie.

N. Djavadi nous livre un récit épique et foisonnant, conte des 1001 nuits autant que roman urbain. Une famille haute en couleur, l’Iran dans les tourments de l’histoire, l’exil et le chemin personnel de Kimia qui cherche son identité entre résilience et poids de la filiation sont autant de rayons à ce roman très solaire.

Céline V.
Envoûtante désorientation

Paris, assise dans une salle d'attente, Kimiâ raconte son récit de famille entre légendes, engagement politique et exil. Sous l’œil et le sourire complices du lecteur, cette femme définit les contours de son identité... Un premier roman comme une renaissance !
Carole

o n l a l u
Un conte moderne décapant

Difficile de croire qu'il s'agit d'un premier roman tant cette fiction nous emballe, nous enthousiasme et nous remue à la fois. Ce n’est pas la seule publication de cette rentrée littéraire à embarquer les lecteurs du côté de l’Iran, où l’auteure est née en 1969, mais c’est assurément l’une des plus inattendues.

C’est sans aucun doute dans le terreau familial que Négar Djavadi a puisé une grande partie des traits de caractère de ses personnages. De ces intellectuels opposants au Shah puis à Khomeiny, elle a modelé Darius Sadr et sa femme, Sara, parents de Kimiâ, la narratrice, Leïli et Mina.

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Céline V.

L'écriture de Négar Djavadi est comme la vie de son héroïne, Kimiâ (et la sienne?) : d'abord désorientée, chaotique, déboussolée, puis peu à peu plus posée, plus stable, apaisée. L'exil, l'engagement politique, l'histoire de l'Iran sur trois générations, la recherche de l'identité, la maternité sont les thèmes dont elle esquisse les contours, cherchant toujours le ton le plus juste, celui qui collera le mieux à ses sentiments.
Fuir l'Iran, devenir française, accepter sa différence, gommer ses traits, son accent, vivre avec son héritage familial hors du commun... A travers des aller-retours incessants entre passé et présent, la narratrice nous offre un portrait croisé de l'Iran et de la France, une histoire qu'on n'oublie pas.

Marianne