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La Coalition
L'Arbre vengeur
L'Arbre Vengeur
Présentation
Louise Aftalion et son fils Nicolas reviennent à Paris. Veuve d’un perdant venu de loin pour échouer, mère d’un garçon sans vergogne qui ne la quitte pas et entretient ses dernières illusions, elle espère renouer avec sa famille et remédier à la gêne qu’elle sent poindre. Mais la faible compassion des uns conjuguée à l’insoutenable inconséquence du duo va vite contribuer à l’allègement dramatique de leurs finances.
Avec ce génie narratif que personne ne dispute à Emmanuel Bove, La Coalition nous raconte, précis et cruel, la lente descente aux enfers d’inadaptés qui sont persuadés que le monde entier leur en veut mais que le pire est pourtant impossible.
Œuvre vertigineuse qui happe le lecteur médusé par cet étrange rapport à l’argent, ce roman fascine, porté par cette voix unique qui laisse percer un rien d’ironie. L’auteur du mémorable Mes amis, conjurant ses démons en nous les exposant, y a mis le plus terrible de lui-même.
Un cadeau empoisonné auquel il est impossible de renoncer.
Caractéristiques
| EAN13 | 9791091504553 |
|---|---|
| ISBN | 979-10-91504-55-3 |
| Éditeur | L'Arbre vengeur |
| Date de publication | 20 avril 2017 |
| Collection | L'ARBRE VENGEUR |
| Nombre de pages | 336 |
| Dimensions | 18 x 12,6 x 2,6 cm |
| Poids | 364 g |
| Langue | français |
| Fiches UNIMARC | S'identifier |
Ce qu'ils en pensent
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L'ODYSSEE D'HOMER... J. SIMPSON"La coalition" d'Emmanuel Bove, ou l'inexorable descente, au ralenti, vers la misère d'une veuve et de son fils, pathologiquement incapables de subvenir à leurs besoins après avoir dilapidé l'héritage du père. Elle dépense sans jamais réussir à admettre qu'elle perd peu à peu son rang, sa dignité. Lui rechigne à l'effort, renonce au travail et expose sa velléité permanente et ses espoirs fumeux. On assiste à une plongée saisissante dans le monde des nécessiteux qui refusent de se voir en pauvres et claquent le peu d'argent qui leur reste en s'aveuglant sur un futur qui ne peut être pire. Le duo refuse d'affronter le réel. La misère leur colle aux basques... L'argent manque et rend fou...