Si le grain ne meurt
André Gide
République des Lettres
Gide
Présentation
Autobiographie d'André Gide achevée en 1924, "Si le grain ne meurt" relate les
années d'enfance et de jeunesse de l'auteur. Se rapportant à ses premiers
souvenirs, Gide entreprend de décrire l'atmosphère familiale, insistant
particulièrement sur les contrastes nés des origines de son père et de sa
mère: alors que les Rondeaux sont des industriels normands catholiques
jansénistes installés à Rouen, les Gide descendent d'une vieille famille
huguenote d'Uzès. Les longs séjours que l'enfant, puis l'adolescent, fait dans
ces deux villes et les campagnes environnantes, les visages des nombreux
membres des deux familles, sont évoqués dans la mesure où ils exercèrent une
double influence et firent ainsi s'élever en lui des contradictions que seule
pouvait réduire une activité artistique. Viennent ensuite les études, très
irrégulières, dans diverses pensions et collèges, le goût de la botanique et
de l'entomologie, la passion pour la musique, et surtout ses sentiments
religieux liés à l'amour pour sa cousine Madeleine Rondeaux (appelée
Emmanuèle). Gide en vient ensuite à ses amitiés intellectuelles, tirant entre
autres les portraits de Pierre Louÿs, Stéphane Mallarmé, José-Maria de
Heredia, Henri de Régnier, Bernard Lazare, Francis Viélé-Griffin, Ferdinand
Hérold,... Dans la seconde partie du livre, il aborde la question de son
homosexualité, particulièrement complexe pour un être hypersensible comme lui,
longtemps empêtré dans les inquiétudes religieuses et les interdits d'une
éducation puritaine, avant de pouvoir se libérer et découvrir pleinement le
monde des sens et de la chair lors d'une expérience sexuelle avec un jeune
Algérien.
Caractéristiques
Éditeur | République des Lettres |
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Date de publication | 2 février 2022 |
Collection | Gide |
Langue | français |
Langue d'origine | français |
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