Les huiles essentielles et leurs bienfaits
leurs vertus bienfaisantes
De Pierre Vican
Presses du Châtelet
Developpement P
Présentation
DU MÊME AUTEUR
26 décisions à prendre d'urgence pour retrouver la forme, L'Archipel, 2008
26 vertus bienfaisantes du vinaigre, L'Archipel, 2008
L'Huile d'olive, Anagramme, 2007
Belle à cinquante ans, Anagramme, 2007
Nos enfants, cobayes de la psychiatrie ? Enquête sur la médicalisation des problèmes de l'enfance, Anagramme, 2006
Les aliments pour prévenir les maladies cardio-vasculaires, Delville, 2005
Mon enfant mange n'importe quoi, Anagramme, 2005
Aliments, Astuces beauté, Delville, 2004
Pourquoi manger bio ? Delville, 2004
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eISBN 978-2-8459-2435-2
Copyright © Presses du Châtelet, 2009.
AVERTISSEMENT
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AVANT-PROPOS
La richesse du règne végétal nous laisse présumer l'existence, au cœur des plantes, de multiples propriétés bénéfiques. Il suffirait de cueillir celles que nous découvrons au gré de nos promenades ou de nos excursions botaniques pour en tirer l'essence curative susceptible de résoudre nos maux. En réalité, les plantes recelant une huile essentielle ne sont pas si nombreuses, quelques centaines seulement. La puissance active de ces extraits aromatiques est stupéfiante et on aimerait qu'il soit possible, à condition d'en maîtriser tous les risques, de se soigner avec quelques spécimens bien choisis. Mais nous sommes loin de tout connaître du règne végétal, qui nous réserve de nombreuses surprises, comme le prouvent par exemple les découvertes rapportées de la canopée par les scientifiques embarqués sur le Radeau des cimes1. Même les plantes qui nous semblent familières n'ont pas encore livré tous leurs secrets. Quant aux espèces exotiques ou indigènes, leurs qualités sont mal connues, hormis peut-être des tribus forestières ou montagnardes qu'un savoir empirique guide intuitivement vers la quête des remèdes adaptés aux maux qui les affligent. N'oublions pas non plus que, mis à part leurs propriétés curatives, certaines plantes aromatiques possèdent aussi des pouvoirs antagonistes ou toxiques qu'il serait dangereux d'ignorer.
Les plantes aromatiques ne sont pas utilisées pour leurs seules vertus curatives : on emploie également leurs arômes spécifiques dans la préparation de mets. Ainsi, le thym, la menthe, le laurier, le genévrier, le romarin, la lavande, les clous de girofle sont-ils réputés pour la saveur qu'ils donnent à de nombreuses préparations culinaires. Leur utilisation par l'industrie du parfum et de la cosmétique est, quant à elle, bien connue.
1. Structure gonflable couplée à une montgolfière permettant aux scientifiques d'étudier la biodiversité de la canopée des forêts primaires et d'y découvrir nombre d'espèces inconnues.
PREMIÈRE PARTIE
LES VERTUS THÉRAPEUTIQUES DES HUILES ESSENTIELLES
Les plantes aromatiques
Le rayonnement solaire qui atteint la surface de la Terre fournit aux végétaux l'énergie nécessaire à leur photosynthèse. Maillons essentiels de la vie terrestre, les végétaux synthétisent l'énergie solaire en la transformant pour élaborer des sucres et des matières organiques qui leur permettent de croître et de se multiplier. Les plantes dites « aromatiques » possèdent des cellules sécrétrices où se concentrent des composés subtils sous forme d'huiles volatiles, d'essences ou de baumes, des résines odoriférantes comme celle du pin ou du benjoin. Ces composés végétaux sont issus de la biosynthèse aromatique qui se produit dans les fleurs, les fruits, les feuilles.
Le règne végétal compte quelque 800 000 espèces de plantes. Une partie d'entre elles seulement (environ 10 %, peut-être moins) élabore des substances odorantes et volatiles. La complexité de ces transformations est telle que nous ne sommes pas encore parvenus à en comprendre le mécanisme. Il s'agit de substances aromatiques qui se trouvent concentrées, selon la nature de la plante, dans la fleur (rose, jasmin, néroli...), les sommités fleuries (sauge, sarriette, lavande), le fruit (anis, cardamome, cumin, coriandre), les feuilles (géranium rosat, mélisse, niaouli, pin sylvestre), la plante entière (citronnelle, palmarosa), le bois (bois de rose, cabreuva, copaïba, santal), ou encore la racine (valériane, vétiver) ou le rhizome (curcuma, gingembre).
Ces composés volatils, qui sont en quelque sorte la signature de la plante, lui permettent d'être reconnue pour son odeur spécifique. Ces odeurs couvrent une large palette de sensations olfactives que les spécialistes classent en types d'arômes : anisé, balsamique, boisé, brûlé, camphré, éthéré, floral, musqué, piquant, poivré, vanillé, etc. Lorsque le vocabulaire est venu à manquer pour définir des parfums typiques, on a dû employer le nom de la plante pour les désigner : on parle de parfum d'orange, par exemple, ou de rose.
e9782845924352_i0004.jpgQu'appelle-t-on « huile essentielle » et comment l'extrait-on ?
Contrairement à ce que pourrait laisser croire leur appellation, les huiles essentielles ne contiennent aucun corps gras, donc pas d'huile à proprement parler. Les seules huiles véritables obtenues dans le règne végétal le sont par des méthodes d'extraction simples comme la pression à froid, ou plus complexes, pour certains oléagineux (colza, lin, argan, etc.). Les plantes aromatiques se distinguent des autres espèces végétales du fait qu'elles possèdent des organes sécréteurs d'essence. Ces structures existent dans différentes parties de la plante, mais seules les plus productives sont utilisées.
L'huile essentielle s'obtient généralement par distillation en alambic de la partie exploitable de la plante. Selon le végétal et l'huile désirée, on utilise toute la plante ou seulement une partie pour en extraire la quintessence aromatique. L'intérêt des huiles essentielles réside dans le fait que, dépourvues de corps gras, elles ne rancissent pas, sont liposolubles (solubles dans l'huile) mais aussi dans l'alcool, ce qui les prête à de multiples applications thérapeutiques. En revanche, elles ne sont pas hydrosolubles (solubles dans l'eau).
Il existe plusieurs méthodes d'extraction, certaines plus traditionnelles que d'autres. Ce sont l'enfleurage, l'extraction par solvants, l'expression mécanique et la distillation, la plus connue d'entre elles.
L'enfleurage
Cette méthode très ancienne n'est presque plus utilisée car elle requiert beaucoup de temps et de personnel. Elle consiste à prélever les fleurs et à les étaler sur un corps gras qui s'imprègne de leur arôme essentiel. Il s'agit le plus souvent de plaques de vaseline ou de cire. Le corps gras est par la suite traité par un solvant à base d'alcool ou d'éther. Lorsque le processus est achevé, c'est-à-dire que le parfum des fleurs a été entièrement absorbé, on change les fleurs jusqu'à ce que le corps gras soit saturé par l'arôme. L'opération prend généralement vingt-quatre heures. On procède ensuite à la séparation du corps gras et des huiles essentielles qu'il contient.
L'extraction par solvants
Il s'agit d'une technique plus moderne où l'extraction des huiles essentielles est effectuée au moyen de solvants. L'inconvénient de ce procédé industriel est qu'il dénature les huiles ainsi obtenues.
L'expression mécanique à froid
C'est la technique la plus employée car elle est simple et relativement rapide. Mais l'huile essentielle contenue dans la plante doit être suffisamment abondante pour permettre cette opération. Ce procédé n'est donc utilisable qu'avec les agrumes. Une technique particulière consiste à recueillir l'huile essentielle en même temps que le jus de fruit, puis à effectuer la séparation entre les deux par centrifugation. Il s'agit d'un...
Caractéristiques
EAN13 | 9782845922853 |
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ISBN | 978-2-84592-285-3 |
Éditeur | Presses du Châtelet |
Date de publication | 3 juin 2009 |
Collection | DEVELOPPEMENT P |
Nombre de pages | 264 |
Dimensions | 10 x 10 x 2 cm |
Poids | 348 g |
Langue | français |
Code dewey | 615.535 |
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