NYMERIA

Biographie

Grande lectrice depuis toute petite et blogueuse depuis peu, j'adore lire pour m'évader, découvrir de nouveaux auteurs et partager mes impressions avec d'autres lecteurs. ^^

  • nymeria

    J’ai découvert le nom de Mélanie Fazi à travers ses traductions de textes SFFF. C’est un « détail » auquel j’accorde beaucoup d’importance parce qu’un bon roman passe par une bonne traduction ou plutôt une bonne adaptation de l’œuvre. J’étais depuis longtemps curieuse de lire un de ses romans et c’est enfin chose faite avec « Le jardin des silences ». Bien que ce ne soit pas un roman mais bien un recueil de nouvelles pour la plupart déjà parues sauf deux inédits « L’été dans la vallée » et « L’autre route ». Comme je n’avais encore lu aucun de ses textes, ça ne m’a pas dérangé mais pour ceux qui possèdent déjà certaines des anthologies précédentes vous voilà prévenus.

    Le recueil se compose de douze nouvelles de qualité égale, bien que certaines m’aient plu plus que d’autres. On y retrouve des thèmes classiques comme l’hommage aux contes avec « Swan le bien nommé » par exemple. Où Mélanie Fazi revisite le thème du vilain petit canard en le mixant avec le classique de la méchante marâtre qui essaie de se débarrasser de ses beaux-enfants. La nouvelle « Miroir de porcelaine », quant à elle, s’inspire du genre steampunk avec ses automates plus vrais que natures. On oscille ainsi entre une culture fantastique bien ancrée et la vision personnelle de l’auteure quant à la magie, aux rêves, aux dragons et aux vieilles croyances.

Une petite pépite !

  • nymeria
    Une petite pépite !

    Grand prix de l’imaginaire 2014 dans la catégorie Roman étranger, « L’homme qui savait la langue des serpents » est une petite pépite qui mérite largement cette récompense et plus encore. Difficile à catégoriser, le roman joue sur différents registres et possède plusieurs couches, comme les oignons. En surface, il s’agit d’une fable tragi-comique, avec de nombreux éléments absurdes et fantastiques qui s’amalgament dans un joyeux délire. Des ours qui séduisent des femmes, un vieux cul-de-jatte qui se fabrique des ailes avec les os de ses victimes, un pou domestiqué de la taille d’un cheval, et j’en passe et des meilleurs. A croire que l’auteur a abusé de substances illicites. Pourtant, tout ça colle merveilleusement et l’univers est construit de telle manière que l’on s’y fait très facilement, comme si tout cela allait de soi.

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    Atypique mais pourtant classique, voilà comment on pourrait qualifier le premier roman d’Etienne Guéreau. Si le roman emprunte à la tragédie de Sophocle pour nommer ses personnages et leur glisser des règles de vie, l’histoire de ce clan suspendu n’a finalement pas grand-chose à voir avec Antigone (ne fuyez donc pas, vous qui n’appréciez pas le théâtre classique !). Les références se trouveront plutôt du côté cinématographique, avec le film « Le village » de Night Shyamalan notamment. L’histoire d’un petit groupe d’êtres humains qui s’est retranché dans la forêt et a effectué un retour à la nature, avec comme garde-fou un monstre sanguinaire qui viendrait attaquer tout habitant assez fou pour vouloir s’aventurer hors du village… Ça vous dit quelque chose ?

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    Sortie passée un tant soit peu inaperçue chez Bayard, « Edgar sacré lascar » est pourtant une petite pépite de littérature jeunesse par son côté doux-dingue qui vous laissera avec le sourire aux lèvres. Le type même de roman que l’on aimerait voir plus souvent dans le genre. Parce que c’est drôle, fantasque et joliment illustré par l’illustrateur Pete Williamson avec un talent certain. Si l’on s’amuse à lire le récit d’Edgar, ce vieux corbeau bougon, c’est encore mieux quand il apparait sous nos yeux sur la même page avec cet œil rond inimitable et ce style un peu gothique. A noter une très belle édition, toute simple mais avec une belle tranche noire et un petit prix.

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    « Zombie Ball » est le quatrième roman de Paolo Bacigalupi que je lis, un court roman jeunesse publié chez Au diable Vauvert (qui est de fait la maison d’édition associée à l’auteur, vu que tous ses livres ont été publiés chez eux). Chose qui se confirme à la lecture de ce roman, l’auteur est un de mes auteurs favoris. Il ne me déçoit jamais parce qu’il sait allier divertissement et morale, comme si chacun de ses romans servait de support pour écorcher des pratiques ou dérives douteuses. Avec « Zombie Ball », c’est sa version de l’apocalypse zombie qui nous est présentée, avec en sus un bon coup de pied dans la fourmilière de la chaîne alimentaire et la façon dont on traite les animaux d’abattoir. Qui a dit qu’on ne pouvait pas s’amuser tout en tenant des propos sérieux ? Certainement pas l’auteur…