Entrez dans le dernier tome de Millénium, c’est comme enfiler de vieilles charentaises : on connaît, on sait qu’on y sera bien dedans, mais le fil est un peu usé.
J’ai tout de même retrouvé avec plaisir Lisbeth Salander fidèle à elle-même ne supportant pas l’injustice faite aux femmes (#balancetonporc).
Mikael Blomkvist viendra bien sûr lui donner un coup de main, de loin, leurs deux enquêtes se rejoignant.
En ce qui concerne le récit policier, rien de bien nouveau sous le soleil : il est question de gémellité et d’expériences menées en les séparant pour tenter de cerner ce qui est inné et ce qui est acquis dans la formation d’un enfant. Bien évidemment, des révélations seront faites sur le passé de Lisbeth.
J’ai aimé que le récit soit efficace (je reprochais à la première trilogie ses circonvolutions), mais l’enquête perd tout de même en intérêt.
Au final, un 5e tome agréable à lire, mais sans grandes révélations.
L’image que je retiendrai :
Si dans la première trilogie les personnages buvaient beaucoup de café, ils boivent dans ce 5e tome beaucoup de vin.