Michèle F.
Faites confiance à l'auteur !

Malgré quelques longueurs inutiles en fin de roman, "Ne fais confiance à personne" se lit avec avidité et curiosité, laissant le lecteur dans un désarroi absolu en rapport avec le sujet lui-même (la démence) mais également l'intrigue qui le mène par le bout du nez durant au moins deux tiers du roman.
Sans aucun doute, Paul Cleave est doué, il l'a prouvé maintes fois et il faut espérer qu'il continue à écrire des histoires tordues pour notre plus grand plaisir.

o n l a l u
Un Paul Cleave virtuose

Dans le paysage international du polar, le Néo-zélandais Paul Cleave donne à entendre un ton unique. Un mélange de distance, d'humour noir, de dérision qui tient à la nature même des histoires qu'il crée. Ce quadra tranquille, dont le talent s'épanouit à Christchurch mais qui adore sillonner l'Europe, a le don de se glisser dans la peau de types qui se croient sains d'esprit et se révèlent dangereusement tordus. Au fil de leur monologue intérieur, on en vient vite à douter, à suspecter des horreurs. C'est le mécanisme de ses cinq premiers romans, depuis «Un employé modèle» (2010) jusqu'à «Un prisonnier modèle» (2016). C'est encore celui de son nouvel opus, «Ne fais confiance à personne», avec davantage encore de niveaux de lecture et de fausses pistes.

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