Clara

Nous sommes en 1944.Daniel, prisonnier juif au camp d’Auschwitz n’est plus qu’un « sous-homme ». Entre les coups et les brimades, il tente de rester en vie. Fabriquer un violon pour le Commandant, « le Monstre » du Camp va devenir sa seule possibilité pour rester en vie.
A la façon du livre « le garçon en pyjama rayé », le violon devient un moyen pour parler de l’atrocité des camps de concentration. On ressent toute la douleur de Daniel, on est humilié pour lui, on a faim à sa place… J’ai été bouleversée sachant que cette histoire est entrecoupée de documents historiques.

Que dire quand on lit que les nazis faisaient des calculs de durée de vie moyenne d’un prisonnier ? Ou quand on découvre le régime des punitions infligées et les propagandes de l’époque. C’est effroyable, j’en avais les larmes aux yeux.

Mais, quand Daniel parle de son violon, c’est magnifique ! Cet instrument devient presque vivant par la beauté des paroles « je l’essayai : les cordes répondaient à ma demande comme l’argile répond doucement aux mains qui le modèlent ».

Il emploie le terme « sous-homme » pour désigner ce qu’il est devenu… Un mot qui m’a saisie à la gorge et aux tripes.
Une lecture qui m’a ébranlée, pleine de sensibilité et décrivant toutes les horreurs des Hommes.

Un très gros coup de cœur que je conseille…