C'est un peu un OVNI ce roman et j'avoue que je ne m'attendais pas à cela. Le style m'a un peu fait pensé à Le Remède et le Poison, sans doute dans cette façon de mêler le grave et le léger. Il lui en arrive des malheurs à notre narratrice, une narratrice qui, symboliquement, n'a pas vraiment de prénom.
Lire ce roman au moment où les championnats d'Europe de natation battent leur plein permet de regarder autrement ces athlètes qui fendent les ondes...
Mes filles ont des gènes de dauphins et fréquentent assidûment la piscine. Quant à moi, mon maillot prend tranquillement la poussière au fond d'un placard, l'eau étant trop "mouillée" à mon goût !
Cette aversion pour l'élément liquide chloré ne m'a pas empêchée d'adorer ce livre et son héroïne Philoména : 1m90, des pieds d'extraterrestre et des battoirs en guise de mains.
Philomena, personnage principal de ce roman et narratrice sans édulcorant, un mètre quatre-vingt dix, soixante deux kilos, ne ressemble à personne. Sauf à une nageuse de compétition, ce qu’elle est d’ailleurs, pendant un tiers de ce livre.