Anne-Marie, Rayon Poche

Elles s'appelaient Hadley Richardson dite Hash, Pauline Pfeiffer dite Fife, Martha Gellhorn et Mary Welsh. Toutes furent des "Mrs Hemingway". Des années 20 aux années 60, de Paris à Antibes, de Key West à la Havane, sur tous les fronts, Ernest Hemingway fait rayonner son charme, son magnétisme. Les femmes se jettent des balcons pour lui, le suivent à la guerre, supportent ses infidélités, sa hantise de la solitude et son penchant pour l'alcool. Mais pour une fois ce n'est pas tant la voix de l'écrivain qui résonne dans ce roman mais bien celles de ses épouses, aussi intelligentes, indépendantes, téméraires, amoureuses les unes que les autres. Sous la plume de Naomi Wood, elles parviennent véritablement à capter la lumière.

o n l a l u
4 mariages et 1 Hemingway

Ernest Hemingway aimait, dans le désordre, Paris, la chasse, la littérature,
la guerre, les taureaux… et les femmes. Ce séducteur en série fut marié quatre
fois. Les épouses se passaient le témoin dans une course de fond qui
consistait à honorer, protéger et soutenir le grand homme. La première,
Hadley, partagea le temps des vaches maigres (mais heureuses) à Paris et
veilla toujours sur lui, même lorsqu’il la quitta pour Pauline Pfeiffer,
probablement celle qui l’aima le plus passionnément. Celle-ci le délesta aussi
de tout souci financier puisqu’elle était riche. Il put alors écrire
sereinement. Martha Gellhorn, qu’il connut en pleine guerre d’Espagne, lui
ressemblait en de nombreux points. Baroudeuse, infidèle, libre, elle fut la
seule à le quitter. Mais peu importe, car il avait déjà dans sa ligne de mire
Mary Welsh, journaliste elle aussi, qui l’accompagna jusqu’à sa mort. Avec «
Mrs Hemingway » (toutes furent fières de porter ce nom), Naomi Wood signe le
portrait-kaléidoscope édifiant et original de ce mufle génial.

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