Gérald V.
On plonge sous Brest

C'est le troisième Opus de Pierre POUCHAIRET, avec toujours les trois filles et c'est toujours pareil: on le dévore, on a envie de savoir et le livre nous parait trop court.
On ne voit plus un tunnel de la même manière.
Excellent

Yv

Numéro trois de la série des Trois Brestoises (Haines, La cage de l'albatros) et plus la série avance, plus la tension monte, plus les relations entre les personnages se durcissent ou s'améliorent. Léanne, malgré les charges contre elle, ne gagne pas en souplesse et en prudence. Lorsqu'elle enquête, elle est à fond et prend des risques. Ses copines, Vanessa, la psycho-criminologue et Elodie la médecin-légiste sont toujours là pour l'épauler, la freiner dans ses élans parfois contre-productifs, la soutenir dans ses moments difficiles (et vice-versa, chacune soutenant les autres) et jouer de la musique toutes les trois. Le trio fonctionne bien, ainsi que le commissariat de Léanne qui la suit, même en râlant et en s'opposant frontalement à ses directives, mais tous la soutiennent.

La série est fortement addictive et ce troisième tome se lit sans s'arrêter. Si les mésaventures de Léanne qui risquent de lui coûter très cher auraient pu faire croire au lecteur que celle-ci allait se reposer le temps d'un épisode, il n'en est rien, elle est repartie de plus belle. Cette fois-ci, Pierre Pouchairet nous promène dans les sous-sols de Brest qui fut l'un des points fortement gardés et sécurisés par les Allemands pendant la guerre : blockhaus, bunkers, hôpital souterrain, centrale électrique... La visite est passionnante, instructive et les lieux tellement propices à ce que s'y déroulent des événements glauques, violents et secrets. Je connais un peu Brest, mais pas ses sous-sols qui auraient pu me rafraîchir lors de ma lecture faite pendant l'épisode caniculaire récent, mais que nenni ! De rebondissements en découverte d'autre cadavre, de traque à pérégrination quasi spéléologique, Léanne et ses collègues n'arrêtent pas, ce qui fait que moi, lecteur, je n'ai pas eu le temps de profiter de la fraîcheur, mon petit cœur battant au rythme rapide de ce polar.

Indispensable lecture estivale, et le mieux, c'est d'emporter les trois tomes dans les valises. Un seul vous seriez frustrés. Et puis ce polar met en exergue les paroles de la chanson "Brest" de Miossec, que vous risquez d'avoir en tête un moment, ce qui est une excellente autre nouvelle.

Alex-Mot-à-Mots
policier, Bretagne

Troisième enquête de Léanne et ses deux amies dans la ville de Brest, la nuit.

Nous avions laissé Léanne en fâcheuse posture avec son indic. Le récit reprend peu de jours après, alors que le commandant est sous le coup d’une enquête interne. De plus, elle en veut à son amant, qui ne l’a pas informée, au point de lui opposer son silence buté.
Heureusement, une nouvelle enquête lui permet de ne pas se morfondre.

L’occasion pour moi de découvrir les tunnels et sous-terrains de Brest qui, la nuit, sont parfois le théâtre de jeux entre adultes consentants.
Le roman m’a fait découvrir un artiste brestois : Paul Bloas, dont les géants peuplent les murs de la ville. Des créations comme celles d’Ella et Pitr chez moi.

Le récit qui se termine sur la découverte d’un autre meurtre dans lequel serait impliqué son amie Vanessa.
Inutile de dire que j’attends la suite avec impatience !

L’image que je retiendrai est celle du tunnel oublié de l’ancienne base de sous-marins allemands.

https://alexmotamots.fr/lassassin-qui-aimait-paul-bloas-pierre-pouchairet/