Jeanne-Adélaïs S. Libraire
Une vie en couleurs

Un roman kaléidoscopique qui nous donne à voir la vie de Frida Kahlo à travers le prisme de sa passion dévorante pour Diego Rivera. Une lecture intense et colorée, comme le fut la vie de cette femme et artiste hors du commun.

Nicolas A.

Frida Kahlo, l'amoureuse passionnée est ici merveilleusement contée par Claire Berest. Que l'on connaisse déjà la vie de cette artiste hors du commun ou non, l'approche choisie nous permet de rencontrer une Frida intime, comme si nous étions dans ses pensées, une femme haute en couleur, au tempérament de feu, côtoyant folie et liberté. Un portrait superbe !
- Jackie

Eric R.
Un roman éblouissant de couleurs !

Frida Kahlo et Diego Rivera étaient faits pour s’aimer et se détester. Dans son roman haut en couleurs Claire Berest décrit l’histoire d’une passion dévorante, destructrice. Et créatrice.

Il s’appelle Diego Rivera. Elle s’appelle Frida Kahlo.

Ils vont former l’un des couples les plus explosifs de l’histoire de l’art et Claire Berest dans son roman va s’attacher, plus qu’à écrire une nouvelle biographie du couple, à décrire la fusion, mais aussi la violence d’une passion tellurique.
Comme le scalpel qui déchire perpétuellement le corps de Frida fracassé par un accident de tramway, le roman raconte la souffrance et la joie qui accompagnent Frida lors de sa première rencontre avec celui qui peint des fresques murales gigantesques, au divorce et au remariage. Deux évènements symboles de cet aller retour permanent entre fusion et séparation, entre fidélité et adultère.
Frida est asservie et libre. Asservie car elle obéit aux injonctions du peintre, elle devient son tout, ne vit qu’à travers sa présence, lui qui multiplie les maitresses et les injonctions. Libre car elle va se battre de toutes ses forces par amour, bouger son corps mutilé, goûter à tous les plaisirs. Et peindre. Il peint des scènes de trois mètres de haut. Elle peint de petits tableaux. Et sa peinture va devenir le reflet inconscient sa vie: tourner sur les tourments du corps et de l’esprit. Un hymne à la résistance.

Les deux peintres ont en commun le goût de l’explosion des tonalités brutes, des couleurs qui donnent leur titre aux chapitres, du bleu du ciel mexicain des débuts au rouge des Etats Unis, et au jaune des déchirements. Les mots de Claire Berest sont comme des tons violents posés sur une toile. Ils vibrent d’intensité et décrivent à merveille l’emprise de la passion qui exacerbe les sens et peuvent rendre fou. Le roman nous secoue dans un partage sensuel, chaotique de vie et de mort, de désir et de répulsion.

« Rien n’est noir » est écrit sur la couverture, au dessus d’un baiser fougueux et coloré. « Rien n’est noir » disent les peintres. Claire Berest démontre que la couleur peut aussi être l’apanage des mots et de la littérature.
Eric

Lucile V.
Rien n'est noir

Après un accident qui l'a clouée au lit pendant des mois, Frida Khalo reprend vie. A 21 ans, elle veut profiter de sa jeunesse et rattraper le temps perdu. Elle peint, elle boit, elle parle fort et elle séduit. Son corps est lent, mais son esprit lui, va vite. Frida est pleine de couleurs, de musiques, d'injures et de mots d'amour.
Quand Frida rencontre Diego Rivera, c'est une évidence. Leur amour devient légende et quand on les rencontre, on n'oublie pas Diego, sa prestance et son aura captivant et sa Frida, frêle à ses côtés, mais bruyante et colorée.
Claire Berest nous raconte la vie de cette femme haute en couleurs et au destin hors du commun, cette artiste exceptionnelle devenue aujourd’hui une icône. Elle nous invite à un fabuleux voyage du Mexique à Paris en passant par les États-Unis, au côté de ce couple mythique. "Rien n’est noir" se lit passionnément, c’est un roman flamboyant traversé par un vrai souffle romanesque.