2, La saga des Cazalet, Tome 2 : À rude épreuve

Après Etes Anglais, nous arrive le second tome attendu de la saga des Cazalet, mais voilà, une saga gagne à être lue d'une traite. A distance, il faut un peu de temps pour renouer avec les personnages, et le charme de la plongée dans une bonne grosse fiction se perd un peu. Il me semble que la singularité de cette saga se niche dans le regard et les émotions des adolescentsobservés dans cette période troublée de l'histoire. Ils sont tenus à l'écart des angoisses des adultes soucieux, à tort de les préserver, alors que leur l'insouciance s'est perdue . En bonne conscience, mais à côté de la plaque ,les ''bons '' parents, les renvoient seulement à une solitude abyssale . Lucide, et percutante la saga souligne les limites de cette éducation cloisonnée

Pas de nouveaux personnages, mais on suit les enfants qui grandissent : certains partent de Home Place comme Louise qui devient comédienne. Les plus petits se font une raison, mais sont toujours aussi maladroits.

J’ai aimé suivre les personnages à Londres pendant le Blitz.

Même le retour dans le Sussex n’est pas forcément une pause bienvenue car Sybil est très malade et il règne un black-out sur son état de santé.

Un mystère se profile également petit à petit : quel rapport entretient Viola avec Lorenzo ? Et sa sœur entretient-elle également une liaison avec Lorenzo ? Ou alors je me fais des idées…

Et puis Rupert a disparu pendant une attaque allemande. Sa fille Clary espère qu’il est vivant et s’invente des histoires.

Louise grandit, et se pose la question de la sexualité dont elle ignore tout, sans oublier l’attitude malsaine de son père.

J’ai souri chaque fois qu’un des personnage prend un verre de Xérès ou de sherry pour se remonter le moral (si je l’avais fait de concert avec eux, j’aurais rapidement été pompette…).

J’ai souris à la lecture de certains noms de personnages : Sherlock, Lestrange…

J’ai découvert que beaucoup de Londoniens avaient fermé leur maison et étaient logés dans leur club.

Beaucoup de détails encore dans ce tome : la composition des menus, les fausses dents d’Edward et Viola, les tenues des femmes (tissus, couleurs et coupes).

Un roman sur le mensonge qui fait du mal à tout le monde.

L’image que je retiendrai :

Celle du froid omniprésent, faute de chauffage suffisant à cause des restrictions.

https://alexmotamots.fr/a-rude-epreuve-la-saga-des-cazalet-2-elizabeth-jane-howard/

Trois générations continuent de se côtoyer à Home Place, la maison de campagne des Cazalet, où chacun est retranché alors qu’éclate la Première Guerre mondiale…
Elizabeth Jane Howard a un talent d'observation d'une
rare humanité, nous rendant très proches de chacun de ses personnages.

Vous avez aimé la saison 1 Etés Anglais ? Vous adorerez la suite ! Dans ce tome 2 de la saga des Cazalet la famille doit faire face à la guerre et à ses malheurs. On retrouve les personnages avec bonheur dont leurs caractères s’affirment de plus en plus.

Vivement la saison 3 qui sera publiée en mars 2021 !

Septembre 1939, la guerre est déclarée, femmes et enfants sont réfugiés à Home Place, les hommes sont au front...
Elizabeth Jane Howard excelle dans la psychologie de ses personnages et particulièrement dans ce deuxième tome.
Louise, Clary, Polly, les adolescentes entrent dans le monde adulte, remettent en cause leur éducation, leurs préjugés et découvrent les fragilités de leurs parents à l’image de leur pays menacé.
Un vrai bonheur de lecture!
Anne-Céline

Si vous avez aimé "Etés anglais", premier tome de cette saga familiale découverte pendant le confinement, vous adorerez "A rude épreuve"! La guerre a commencé, et toute la famille Cazalet se retrouve à Home Place. Edward et Ruppert s'engagent, Louise deviendra-t-elle comédienne? Clary et Zoë s'entendent bien mieux mais Neville leur donne du fil à retordre! Retrouvez les tous, ce deuxième tome est aussi prenant que le premier! Vivement la suite!
Valérie

Suite toujours aussi formidable de la Saga des Cazalet. Les enfants grandissent, les hommes sont à la guerre, les femmes gèrent, et Londres vit au rythme terrifiant des bombardements.
Le plaisir reste entier !