Alex-Mot-à-Mots

Le roman s'ouvre sur un homme Noir ligoté à une chaise et un homme Blanc qui le frappe.

Puis, nous est raconté l'enfance de Mamad, l'homme noir sur la chaise, qui avait une très bonne mémoire, mais cela n'a pas suffit à lui faire faire des études, ni à tenter la clandestinité en Europe. Il se retrouve donc homme à tout faire chez un blanc.

Ensuite, c'est l'enfance de Laurent, le Blanc, qui nous est conté. Un père mort trop tôt qui lui a appris à aimer le jazz et la boxe et qui, à l'insu de son plein gré, lui a fait aimer l'Afrique.

Mais l'homme Blanc entend des voix dans sa tête, et un jour, il perd les pédales.

Un roman au ton sec, aux situations décrites sans fioritures.

Pourtant, à l'image de l'Afrique, ce roman est envoûtant, avec un petit goût de "reviens-y" car jamais larmoyant sur les malheurs de ce continent.

J'ai appris plein de choses sur l'éducation en Afrique, ainsi que sur les ONG qui oeuvrent là-bas ; l'auteur n'a pas la langue dans sa poche, mais tout cela est si bien coulé dans la narration.

Un roman court mais fort sur une situations Internationale explosive.

L'image que je retiendrai :

Celle de Mamad, tentant de se rendre en Europe et dont le convoi est stoppé net en pleine nuit par une bande de pilleurs qui font un carton sur les passagers.

http://motamots.canalblog.com/archives/2011/12/12/21898590.html