Alex-Mot-à-Mots

On se doute bien qu'il y a un lien entre ces deux affaires, mais lequel ? Franchement, il n'est pas évident, et c'est tant mieux.

La fin montre que même l'amour engendre la perversité, et qu'une fois que l'on a pris goût au crime, difficile de s'en passer.

Une historie qui nous plonge dans les grêves de mineurs des années 1984-1985 en Angleterre et dont on a peu entendu parlé en France - beaucoup moins, en tout cas que le Band-Aid pour sauver les petits africains alors que des enfants de mineurs avaient à peine, eux aussi, de quoi manger en Europe. Et c'est là qu'on se dit que Margaret Tatcher était un fin stratège, il faut bien le reconnaître, car la grêve fut fort dure.

Revenons-en au roman : des personnages intéressants et bien campés, même ceux que l'on ne revoit pas ; une intrigue menée au cordeau ; une écriture fluide ; et un intérêt historique ; bref, un très bon moment de lecture.

L'image que je retiendrai :

Celle des enfants de mineurs à qui un fond de solidarité distribue un petit déjeuner les jours d'école. Les autres jours, ils ne déjeunaient pas.