Géraldine G.
Des parloirs de prison aux pistes d'athlétisme !

Des parloirs de prison aux pistes d'athlétisme, l'auteur interroge l'histoire d'un homme rattrapé par ses démons au point de mener deux existences que tout oppose !
Un récit passionnant qui puise sa force au fil des rencontres entre deux hommes qui vont nouer une profonde amitié unis par les liens au sport et au même territoire d'appartenance !

Florence R.
L'écriture du réel dans ce qu'elle a de meilleur !

C'est une histoire vraie, sur le fil que nous raconte Mathieu Palain. Le style est direct, le ton, sincère et sans artifice. On n'est pas du tout dans la posture, l'auteur raconte et c'est très réussi. Il raconte le pourquoi du comment et c'est tout un cheminement. Car oui, comment un jeune garçon si doué se saborde t-il ainsi ? Et pour quelle raison, Mathieu Palain s'intéresse-t-il tant à ce dernier ?
L'auteur passe beaucoup de temps au parloir avec Toumany Coulibaly, et découvre un personnage complexe, faussement nonchalant et extrêmement lucide.
Il tâtonne, s'interroge beaucoup et nous avec. Sur les failles d’un homme, d'une justice parfois dysfonctionnelle, mais aussi sur les raisons profondes qui l'ont poussé à rencontrer Toumany Coulibaly.
Un livre d'une grande humanité, un livre qui vous emporte et vous bouscule...

Alex-Mot-à-Mots
prison

De l’auteur, j’avais beaucoup aimé Sale Gosse paru en 2019 sur les services sociaux pour mineurs.

Ce second roman (récit ?) s’intéresse à Toumany Coulibaly, cinquième d’une famille de 18 enfants, athlète hors-norme et cambrioleur de pharmacies.

L’ex-journaliste rencontre l’athlète quand il est incarcéré suite à divers braquages.

Toumany accepte de parler de lui et j’ai aimé découvrir un homme qui ne sait pas dire non aux sollicitations.

J’ai découvert le monde de l’athlétisme professionnel où la fédération ne peut avancer les frais de déplacement, ce qui oblige certains athlètes a trouver de l’argent de façon illégale.

J’ai aimé que l’auteur s’interroge sur sa propre attirance pour le milieu carcéral.

J’ai aimé les entretiens avec ceux qui ont croiser la route de cet athlète exceptionnel sans pouvoir faire grand chose pour lui en dehors des stades.

J’aurai toutefois aimé plus de psychologie pour comprendre le mystère Toumany, mais il est bon aussi de respecter ce que l’homme veut dévoiler de lui.

J’ai fait défiler les pages tant cette lecture fut passionnante.

L’image que je retiendrai :

Celle du bonhomme souriant que Toumaly dessine à la fin des lettres qu’il écrit à Mathieu Palain.

Céline V.

Le portrait attachant d'un jeune homme qui avait toutes les cartes en main mais qui n'a pas su tirer les bonnes ... Addiction ou délinquance ? Brillant quoiqu'il en soit !

Laurent V.

Ne t’arrête pas de courir, Mathieu Palain

Toumany Coulibaly, athlète, champion, voleur…
A travers ce roman-reportage, l’auteur journaliste plonge dans l’univers du milieu carcéral par le biais d’une série d’entretiens. Ici le corps du coureur se repose, se prépare, résiste dans l’espoir de peut-être un jour renouer avec la piste, de ne pas replonger dans la criminalité et d’enfin vivre sa vie.
Mathieu Palain questionne ce destin singulier, perdant la distance du journaliste, pour devenir le confiant, l’ami. Le champion doit-il se débarrasser de ses rêves pour dépasser sa condition et renouer avec la normalité d’une vie sans adrénaline ? Ou doit-il au contraire ne rien lâcher et redevenir enfin l’athlète, au risque de ne pouvoir se débarrasser de ses fantômes.
Plus qu’un roman biographique, « Ne t’arrête pas de courir » est une histoire d’amitié où l’auteur interroge notre société ; celle d’une justice à deux vitesse, en portant son regard au-delà des murs et des barreaux.
Une surprise, une claque, une intense envie de tourner les pages, mon vrai grand coup de cœur de cette rentrée.

Eric R.
Un texte haletant

Coulibaly est un grand coureur de 400 mètres. mais aussi un voleur.
"Vainqueur le jour, voleur la nuit". Mathieu Poulain utilise la littérature du réel pour raconter, après deux années de parloir, cette double vie exceptionnelle, et nous interpelle sur l'utilité de la prison comme unique solution à la délinquance.

Magnifique.

Eric