Azouz Begag raconte son retour en Algérie avec son frère Samy pour disposer de la maison natale après 5 ans d’absence.
Exilés en France pour gagner leur vie, hommes ni d’ici ni de là-bas, ils rejoignent une maison dont les fondations rudimentaires sont délogées par l’arbre planté 50 ans plus tôt par leur père…..
Le bled ravive les souvenirs d’une enfance insouciante et libre mais les confronte aussi à l’Histoire et sa violence, la révolte pour une démocratie, une vérité ….
L’espièglerie taquine et la légèreté d’Azouz contraste avec le scepticisme et la rancœur de son frère. Et puis, il y a la jolie Ryme….
Ce roman d’esprit et d’amour souligne la question d’identité d’itinérants déracinés et la soif dévorante de liberté de leur pays.
Charmante nostalgie servie par une élégante écriture métaphorique au ton plaisant.
« Un sommeil de plusieurs tonnes nous avais pris en une coulée »