Michaël L.
Au cœur de la fracture américaine...

Il y a du Faulkner dans ce roman, celui moins connu de Lumière d'août.
Terre noire et cœur blanc, ou inversement, avec l'enfance déchue et déchirée entre les deux...
Rythmée comme un polar, non dénuée d'un humour sensible et salvateur, l'histoire improbable de Bud et Adela est effectivement un rayon de lumière froide dans ce singulier mois d'août.

Marc F.
Des Etats-Unis pas toujours reluisants

Des corps de jeunes filles noires sont découverts et l'enquête piétine. Un détective, ancien policier, se met sur le coup, aidé de sa femme de ménage noire, Adéla. Les deux vont se découvrir et abattre les clichés racistes encore bien présents à l'époque. On découvre leur passé, qui explique beaucoup de choses.
Roman qu'on ne lâche pas, avec un dénouement qui surprend.

Alex-Mot-à-Mots
enquête, ségregation

Que dire de plus qui n’ai déjà été dit sur ce roman passionnant ?

J’ai aimé Adela, femme de ménage noire qui ne s’en laisse pas compter et trouve les femmes blanches chez qui elle travaille un peu folles.

J’ai aimé les amies d’Adela, chacune avec son caractère et sa particularité.

J’ai aimé Bud le détective blanc, avec son chien M’ame et son chat Goliath.

J’ai aimé trouvé Bud avec le regard d’Adela : travaillant allongé sur son canapé les yeux fermés.

J’ai aimé les femmes blanches chez qui Adela travaille : l’une rêveuse, l’autre se plaignant tout le temps, et la nouvelle pas au fait des us et coutumes.

Un roman à quatre mains sur une Amérique qui change peu à peu.

L’image que je retiendrai :

Celle des oiseaux bibelots chez Bud et Gloria qu’Adela déplace à chaque fois.