Elizabeth P.

Le 22 juin 1999, le mari de Brigitte Giraud meurt d'un accident de moto.
La veille, ils venaient d'acheter une maison.
Elle y vivra donc seule avec leur fils.
Vingt ans après, le quartier devant être remodelé, elle devra vendre la maison, leur maison .
L'occasion de revenir sur ce fameux jour du drame.
Et c'est la valse des « si ».
Si il n'avait pas pris cette moto, si je n'avais pas appelé ma mère, si il avait plu, si.... si.... si ….si......
Mais malgré tous ces si, les faits sont là et la douleur toujours forte.
Que dire de ce livre ?
C'est comme je le pensais les épanchements autobiographiques d'un auteur.
Étant frileuse sur ce genre de livres, je ne l'ai pas acheté, j'ai eu l'opportunité de l'emprunter.
Il est certain que le drame qui l'a frappée est très dur.
Je comprends qu'elle ait écrit ce livre, que vingt ans après la douleur est toujours là, et les questions aussi.
Je comprends que ce soit une forme de thérapie pour elle.
Ce que je comprends moins, c'est le choix du Goncourt.
Ce n'est pas ce livre que j'aurais choisi.
J'en ai lu d'autres parus cette année qui étaient plus complets et riches dans la trame de l'histoire, qui avaient une plus grande qualité d'écriture.
Celui-ci n'est pas mal écrit mais rien de remarquable pour autant.

Matatoune V.

C’est un livre à offrir et à mettre dans toutes les mains ! Le roman Vivre vite de Brigitte Giraud détaille le vide et l’obligation de continuer après l’accident, après la mort, après le deuil. Il rappelle que rien ne s’oublie mais qu’il faut faire avec. Car, le choix de la vie s’est affirmé même si l’absence reste une tâche indélébile avec laquelle il faudra composer.Vivre vite est un hymne à la vie
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2022/11/07/brigitte-giraud-vivre-vite/

Florence R.
Et si...

L'auteure revient sur la mort accidentelle de Claude, son compagnon adoré, père de son enfant. Elle épuise toutes les circonstances qui auraient pu empêcher ce drame. « Et si? ». Cette expérience obsessionnelle devient cathartique et ludique. « Vivre vite » est un texte sensible sur le deuil et sur le chemin à trouver pour vivre encore.