o n l a l u
Rêveur for rêveurs

Sous sa « chôôôlie » plume, Jean-Jacques Schuhl nous apprend ou nous rappelle qu’ "Obsession " c’est à la fois un parfum sulfureux des années 80, un film noir avec Barbara Stanwick, un poème des " Fleurs du mal " de Baudelaire et l’une des nouvelles qui (avec un s) donne son titre à ce recueil « trashic » constitué de  textes brefs que l’on pourrait qualifier de courts-métrages littéraires.

Les obsessions qui traversent cet élégant cabinet de curiosités sont celles-là mêmes qui constituent les piliers de l’œuvre de Schuhl considérée comme « culte » : une jet-set cosmopolite parfois décatie, des fantômes en tous genres, le chic quand il est désespéré « totchic, chic à mort », un humour élégant « pâle, blond, vaporeux », des performances sexuelles en miroirs ou en reflets, un fétichisme des pieds « l’ondulation de la voûte plantaire sur un escarpin ».

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