Abandonnée sur le seuil de deux soeurs vieilles filles, Ruyu a grandi à la campagne, élevée sans manifestations d'amour, mais avec beaucoup de dignité par celles qu'elle appelle ses grand-tantes. En août 1989, âgée de 15 ans, Ruyu arrive à Pékin pour intégrer le lycée. Elle s'installe chez tante Lan, oncle Zechen et leur fille Shaoai, une étudiante de 22 ans. Là vivent aussi Boyang et Moran qui font tout pour lui plaire et lui faire aimer leur ville. Mais Ruyu n'a pas appris à aimer. Pékin l'indiffère, elle se sent supérieure à ses deux nouveaux amis et, par-dessus tout, elle n'apprécie pas Shaoai dont elle partage la chambre et le lit. Boyang et Moran sont, quant à eux, très admiratifs de la jeune étudiante révoltée qui, en juin, à participer aux manifestations de la place Tian'anmen et risque d'être expulsée de son université.
Le résumé fait envie, n’est-ce pas ? Et pourtant, qu’est-ce que je me suis ennuyée….
L’auteure aligne les phrases les unes derrières les autres. Certains paragraphes n’ont aucun liens entre eux, on passe du coq à l’âne. Il faut parfois attendre la fin du passage pour comprendre le lien.
Les personnages sont insipides et je les confondaient souvent.
Les aphorismes se succèdent sans préparation du lecteur.
Même le suspens entretenu : qui a voulu tuer Shaoai et pourquoi ? n’a pas réussi à me faire aller jusqu’au bout de ce roman sans grand intérêt.
Vous l’aurez compris, je suis passée complètement à côté.
http://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/03/plus-doux-que-la-solitude-yiyun-li/