o n l a l u
Un polar rock

Il s’appelle Vernon et, dans le temps, il tenait un magasin de disques. Autant dire qu’il était l’idole des jeunes qui se retrouvaient dans son antre pour découvrir des pépites et avaient fini par former tout un groupe informel, ses potes. Aujourd’hui, les années ont passé, tout le monde a vieilli et s’est éparpillé, et Vernon a dû fermer boutique dans l’indifférence générale, flingué au champ d’honneur par la dématérialisation de la musique. Il a un moment survécu en vendant petit à petit sa collection de vinyles. Là, il commence à être à sec.

Et Virginie Despentes fait de Vernon le héros romanesque de ce début d’année.

Tout débute sur une mort inexpliquée. Celle d’Alex Bleach, le seul parmi ceux qui ont fréquenté la boutique de Vernon à être devenu une rock star, adulée et richissime mais, pour une raison inexpliquée, éternellement malheureux. Bleach vient d’être retrouvé mort dans une chambre d’hôtel. Au-delà du deuil, du vide que laisse cette disparition parmi ceux qui l’ont connu au temps de la boutique de disque, le problème est que Bleach, par amitié, payait le loyer de Vernon.

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