o n l a l u

Est-ce bien Jim Harrison, le peintre des grands espaces, pilier de l'école littéraire du Montana, auteur notamment de « Dalva » et de « Légendes d'automne », qui a signé ces « Péchés capitaux » ? Question de pure rhétorique car celle qui vient à l'esprit, le livre refermé, est plutôt : pourquoi ? Pourquoi ce roman bavard, qui n'a de policier que son narrateur et de noir que l'encre avec laquelle il est imprimé ? Il faut une bonne centaine de pages au vénérable pêcheur-écrivain pour installer le personnage central du livre, un flic retraité à la sexualité de lapin de garenne. Porté sur les très jeunes femmes et fasciné par les truites mouchetées, il laisse parler tantôt sa libido, tantôt son appétit, selon l'heure de la journée.

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