Du grand art !
« Un jour de juin 1990, j'attendais au bar El Ideal, calle Morelos, une jeune chanteuse cubaine qui ne vint jamais (...) Une pluie furieuse, que le vent tordait comme une serpillière sale, battait Veracruz. » Une femme, un bar, une ambiance qui emporte aussi sûrement qu'un film avec Humphrey Bogart, et Howard Hawks ou John Huston aux manettes. Voilà pour les premières pages de cette nouvelle pépite d'Olivier Rolin. Comme dans « « Le Météorologue » paru en 2014, il y a une exploration littéraire autant que géographique à la clé pour l'écrivain aux semelles de vent.