Camille M. Libraire

A Crozon, un bibliothécaire met en place un rayon pour les livres refusés par les éditeurs. Un beau jour, une jeune éditrice et son compagnon, écrivain en manque d'inspiration, y découvrent un manuscrit étonnant qui aurait été écrit par l'ancien pizzaïolo du village. Commence alors pour le nouveau « chef d’œuvre » et les protagonistes de l'histoire une grande aventure humaine et littéraire.
Entre fable, roman à suspense et vie d'un livre, David Foenkinos signe ici un chouette livre qui se dévore d'une traite. Personnages attachants, réflexions sur la vie, la création, les rapports humains et les habits qui ne font pas toujours les moines, la mise en abîme sur l'écriture d'un roman de roman est une réussite !

Sophie P.
les coulisses du monde de l'édition

Mais qui a écrit "les dernières heures d'une histoire d'amour"?
Roman original où on se laisse entrainer par David FOENKINOS à travers la Bretagne et Paris dans le monde de l'édition.
Calé sur l'actualité, on se laisse charmer par cette intrigue et l'enquête menée.

Odile F.
Piquant et tendre à la fois !

David Foenkinos revient au roman avec cette enquête littéraire pleine de rebondissements. De l'amour, de l'humour et une plongée dans le milieu sans pitié de l'édition.

Clara

A Crozon (pointe du Finistère), Jean-Pierre Gourvec, bibliothécaire, décide de créer une bibliothèque des manuscrits refusés par les maisons d’édition. Seule obligation : les écrivains devront venir à Crozon déposer leur écrit en mains propres. Avant sa mort, il fait promettre à Magali son assistante de poursuivre son œuvre. Delphine Despero jeune éditrice chez Grasset à l’avenir prometteur se rend en vacances chez ses parents comme tous ans à Morgat (commune avoisinante de Crozon) accompagnée de son fiancé dont le premier livre publié vient d’être un échec cuisant. Quand elle entend parler de cette bibliothèque, sa curiosité la pousse à s‘y rendre. Et elle découvre un bijou signé par un certain Henri Pick.

Qui est ce Henri Pick ? Il ne faut pas chercher très loin, il s’agit de l’ancien patron d’une pizzeria (depuis convertie en crêperie) à Crozon mais qui est décédé. Sa veuve Madeleine a du mal à croire que son mari qui n’aimait pas lire (même le journal local) ait pu écrire un roman. Mais comme lui suggèrent Delphine et son compagnon chacun a des secrets. Le monde de l’édition s’agite, chez Grasset on se félicite par avance et bien entendu les journalistes ne sont pas en reste. Chacun veut en savoir plus sur Henri Pick. Le succès est phénoménal et les ventes explosent. Madeleine n’accorde qu’une seule interview et François Busnel de La Grande Librairie se déplace à Crozon. Mais seul Jean-Michel Rouche critique littéraire sur le déclin s’obstine à croire que Pick ne soit pas l’auteur. Et il mène l’enquête.

A la manière des jeux de dominos, le livre d’Henri Pick va interférer dans la vie de plusieurs personnes. A Crozon, les touristes affluent et la bibliothèque ne désemplit pas car chacun (ou presque) possède un manuscrit au fond d’un tiroir. De sa fille Joséphine dépressive depuis que son mari l’a quittée il y a des années à Magali la bibliothécaire, tous seront impactés par ce livre.

Je me suis laissée embarquer dans ce roman rondement mené avec le sourire aux lèvres. Avec un petit côté malicieux agréable, David Foenkinos inclue des personnages contemporains (on retrouve donc des auteurs et des journalistes connus) et nous offre des réflexions souvent saupoudrées d'humour sur l'écriture, le roman et le monde de l'édition.
Une histoire plaisante et sympathique mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Faustine L.
Une très belle découverte !

Mon premier Foenkinos et à coup sûr le premier d'une longue série !
On passe un moment très agréable et la perspective de refermer le livre laisse un goût amer ...
Tout commence à Crozon où l'on découvre Jean-Pierre Gourvec, bibliothécaire de profession, qui décide de faire la part belle aux manuscrits refusés par les maisons d'éditions.
Une seule obligation pour ces écrivains "malheureux" : venir en personne déposer le fruit de leur labeur !
C'est ainsi que Delphine Despero, jeune éditrice chez Grasset, découvre Les dernières heures d'une histoire d'amour, manuscrit laissé pour compte chez Gourvec et signé d'un certain Henri Pick ...
Malheureusement Henri est mort et sa veuve ne lui a connu aucune passion particulière pour l'écriture ni même pour les livres !
A partir de là démarre une véritable "enquête" littéraire menée tambour battant.
Une très belle plume pour un roman qu'on lit sans s'arrêter !!
Un régal à découvrir !

o n l a l u
David Foenkinos s'amuse !

Si l'on se fie au plaisir qu'il nous a procuré, le nouveau roman de David Foenkinos devrait remporter un franc succès. Ce qui ne manquera pas d'ironie puisque c'est précisément l'histoire d'un manuscrit refusé que raconte « Le mystère Henri Pick ».

L’histoire commence assez étrangement. Jean-Pierre Gourvec, installé à Crozon, dans le Finistère, fonde la « bibliothèque des livres refusés » en s’inspirant de celle imaginée par l’écrivain américain Richard Brautigan dans son roman « L’Avortement ». Ce lieu accepte tous les livres recalés par les éditeurs, à la seule condition que chaque auteur vienne en personne déposer son manuscrit. Ce qui présente l’inconvénient de l’obliger à se déplacer mais lui offre la possibilité de choisir à côté de quel confrère maudit l’installer.

Pour l’aider dans ce projet fou, Gourvec embauche une assistante, Magali Croze, qui accepte de devenir « la mère Teresa des écrivains ratés ». Lorsque Jean-Pierre Gourvec tombe malade et décède, dix ans plus tard, elle lui fait la promesse de conserver les ouvrages acquis, mais manque de temps pour faire fructifier son projet, si bien que la bibliothèque des livres refusés tombe dans l’oubli.

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