Enfin un tome qui s’attaque à ce qui me dérange le plus dans cette série : l’absence des parents. Les parents n’étant jamais là, toutes les responsabilités retombent sur Anna, l’aînée. C’est elle qui s’occupe de ses sœurs et de son frère, sacrifiant sa propre enfance pour leur bien-être. S’il est normal de prendre soin de sa famille, là ça va beaucoup trop loin. Anna n’a même pas le temps de faire ses propres devoirs !

Du coup, ce qui devait arriver… arriva. La coupe est pleine, Anna n’en peut plus et décide de fuir de chez elle. Pas loin et juste le temps d’une soirée, histoire de souffler un peu et de faire comprendre au reste de la famille qu’on la met trop sous pression… car elle les aime et serait bien incapable de disparaître ainsi.

Ce qui va marcher d’un certain point de vue. Ses sœurs et son frère vont faire des efforts, mais ses parents n’auront sans doute jamais vent de l’histoire et c’est la grand-mère qui va gérer la situation de crise en trouvant une solution…

En conclusion, un livre qui s’attaque à un véritable problème de société. Tant et si bien, qu’il faudrait le faire lire aux parents plus qu’aux enfants…