Présentation
Tout le monde peut le voir qu'au lieu de me hâter je reste sur le banc assise à regarder les oiseaux picorer. Et la nuit qui s'annonce... Dans un petit moment il n'y aura plus de bruit, bientôt plus de lumière et de plus en plus d'animaux. Mais qu'on ne me voie plus dans la nuit qui avance, c'est ça qui me soulage, dit Suzanne. Puisque je ne rentre pas. Puisque je suis partie et ne fais plus partie de ce monde, des femmes, qui rentrent à l'heure le soir, dans leur maison, le soir, à six ou sept heures, tous les soirs, après le travail et les courses ; qui retrouvent leur mari, leurs enfants, leur maison, la table et la cuisine. Suzanne, cinquante-deux ans, licenciée pour avoir égaré un dossier, s'est assise un moment sur un banc. Un an plus tard, Suzanne est toujours sur son banc, le «collectif des maîtres des chiens du quartier et des propriétaires ayant des fenêtres sur rue» a déposé une plainte contre cette situation incongrue, et c'est la ronde des badauds autour d'elle, des gens comme il faut qu'elle dérange mais qui viennent l'épier... Porté par une écriture insolite, ce premier roman de Christina Mirjol est un émouvant réquisitoire contre la misère de la vie ordinaire.
Suzanne, cinquante-deux ans, licenciée pour avoir égaré un dossier, s'est assise un moment sur un banc. Un an plus tard, Suzanne est toujours sur son banc... Porté par une écriture insolite, ce premier roman de Christina Mirjol est un émouvant réquisitoire contre la misère de la vie ordinaire.
Caractéristiques
EAN13 | 9782715227705 |
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ISBN | 978-2-7152-2770-5 |
Éditeur | Mercure de France |
Date de publication | 18 août 2007 |
Collection | Bleue |
Nombre de pages | 128 |
Dimensions | 18,4 x 11,7 x 1,5 cm |
Poids | 130 g |
Langue | français |
Code dewey | 843 |
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