Présentation
Buenos-Aires, 1940.
Des amis juifs, exilés, se retrouvent au café. Une question : que se passe-t-il dans cette Europe qu'ils ont fuie quelques années plus tôt en bateau ? Difficile d'interpréter les rares nouvelles. Vicente Rosenberg est l'un d'entre eux, il a épousé Rosita en Argentine. Ils ont deux enfants. Mais Vicente pense surtout à sa mère qui est restée en Pologne, à Varsovie. Que devient- elle ? Elle lui écrit une petite dizaine de lettres auxquelles il ne répond pas toujours. Dans l'une d'elle, il peut lire : « Tu as peut-être entendu parler du grand mur que les Allemands ont construit. Heureusement la rue Sienna est restée à l'intérieur, ce qui est une chance, car sinon on aurait été obligés de déménager. » Ce sera le ghetto de Varsovie. Elle mourra déportée dans le camp de Treblinka II - « ce camp où en un an, les nazis avaient réussi à éliminer près d'un million de personnes. » C'était l'arrière-grand-mère de l'auteur.
Santiago Amigorena écrit le roman du silence, celui de sa famille partie en Argentine pour fuir le nazisme. Il raconte surtout le « ghetto intérieur » de l'exil. La vie mélancolique d'un homme qui crée une famille, s'invente une vie à l'étranger, tout en devinant puis comprenant la destruction de sa famille en cours, et de millions de personnes. Vicente et Rosita étaient les grands-parents de l'auteur qui écrit aujourd'hui : « Il y a vingt-cinq ans, j'ai commencé un livre pour combattre le silence qui m'étouffe depuis que je suis né ». Ce roman est l'histoire de l'origine de ce silence.
Caractéristiques
EAN13 | 9782072921469 |
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ISBN | 978-2-07-292146-9 |
Éditeur | Folio |
Date de publication | 4 février 2021 |
Collection | Folio |
Nombre de pages | 192 |
Dimensions | 17,8 x 10,8 x 1,2 cm |
Poids | 118 g |
Langue | français |
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