- Éditeur
- Presses de l'Université du Québec
- Date de publication
- 02/12/2020
- Collection
- Jardin de givre
- Langue
- français
- Langue d'origine
- groenlandais
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
«J’adore regarder tourner la planète, voir l’eau se déverser dans la mer, oui,
voir l’univers entier!»
Tulugaq veut partir à la découverte du monde et il veut aller loin. Ça ne lui
suffit plus de juste voler au-dessus du terrain de jeu et autour de la maison
d’Asiaq. Et même s’il a toujours vécu au Groenland, jamais il n’a vu
l’inlandsis. Alors, il décide de mettre le cap sur ce grand désert blanc, même
si l’idée l’effraie un peu.
Les langues autochtones sont un formidable réservoir d’idées et de concepts
qui peuvent aider l’humanité à imaginer des manières durables d’interagir avec
le reste du monde vivant, et ainsi trouver une voie pour survivre. Sila, Sedna
et nuna témoignent par leur complexité de la richesse et de l’unité des
cultures inuites autour du pôle : nuna, la territorialité; sila, la source de
tout mouvement et de tout changement; Sedna, la mère de la mer, cœur d’une
mythologie et d’une cosmogonie incroyablement étendues et adaptées aux temps
nouveaux. Ces concepts liés, difficilement traduisibles dans les langues
occidentales, ramènent les humains au sein d’un tout où ils n’occupent plus le
centre du monde, comme le démontre le présent «conte sur les changements
climatiques», écrit par la Groenlandaise Lana Hansen.
Avec une présentation de Daniel Chartier, une postface de Lisa Qiluqqi
Koperqualuk et des dessins de Georg Olsen. Traduit en français par Inès
Jorgensen.
Lana Hansen est une militante écologiste, artiste pluridisciplinaire et
écrivaine née à Qaqortoq (Groenland) en 1970.