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Sur le quai de l'Orangerie
Nouvelle policière
Ex Aequo
Présentation
« (…) Haletante, je veux crier, mais avant que je ne puisse émettre un son, je sens un pincement profond au niveau des reins, puis plus haut à la hauteur des poumons, puis un troisième. Je m’effondre frontalement sur le chemin goudronné. Mes mains sont incapables d’amorcer ma chute. J’entends des pas de course s’éloigner. Ils s’étouffent lentement sous le bruit de la pluie. Puis, c’est le néant. (…) » La pluie s’abat avec violence en cette matinée de mai, lorsqu’une une jeune femme se fait poignarder sur le Quai de l’Orangerie. Elle survit, mais sa vie ne tient plus qu’à un fil. Les commissaires Cordier et Perec se lancent dans un contre-la-montre pour arrêter l’agresseur, sous peine que celui-ci ne finisse ce qu’il a commencé. Malgré une scène de crime saccagée par les intempéries, les policiers reçoivent l’aide inespérée d’un témoin. En sillonnant les rues de Strasbourg à la recherche d’indices, les deux commissaires parviendront-ils à retrouver le coupable à temps ? Dominique Muller est née en 1991 à Genève. Après des études en relations internationales et droits humains, elle travaille au sein de diverses organisations internationales. Cette nouvelle est son premier ouvrage de fiction.
Caractéristiques
| EAN13 | 9791038800809 |
|---|---|
| ISBN | 979-10-388-0080-9 |
| Éditeur | Ex Aequo |
| Date de publication | 15 février 2021 |
| Nombre de pages | 82 |
| Poids | 130 g |
| Langue | français |
| Fiches UNIMARC | S'identifier |
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Dominique D.Un polar qui vous emméne au bout d'une colèreLes éditions ex-aequo nous proposent des textes souvent détonants en comparaison de la production habituelle . Tel est le cas de cette longue nouvelle, - une novella, comme on dit le plus souvent que nous offre la plume de Dominique Muller. C’est à, Strasbourg que nous transporte l’auteure.
Le pitch ? Une jeune femme se fait poignarder sur un quai, et les enquêteurs s’engagent dans un contre-la-montre pour arrêter l’agresseur
Quelques mots d’abord di décor. Dominique Muller si elle plante bien son décor dans la capitale alsacienne, ne tombe les dans les poncifs du polar régional. Si elle aime visiblement la ville, elle n’hésite pas à noyer certaines scènes sous la pluie et des nuits angoissantes. Ce n’est pas si fréquent pour qu’on le remarque et qu’on en donne quitus à l’auteur.
L’atmosphère du récit est d’ailleurs l’un des meilleurs atouts du récit. On est véritablement plongé dans l’enquête de ces flics anonymes face aux violences de ces personnes qui se croient intouchables, machos et tyrans domestiques de la pire espèce près aux pires excès.
La nouvelle de Dominique Muller vous prend aux tripes et vous laisse u goût amer dans la bouche. IL suffira au lecteur de lire son quotidien habituel ou pire d’ouvrir les yeux pourvoir des drames semblables. Le cri de colère qui arrive en conclusion nous interpelle sans concessions ;
Le récit est bien mené. On ne peut le lâcher avant d’en arriver aux mot ‘’Fin’’ ; Plusieurs rebondissements nous accrochent constamment et les personnages principaux sont bien dégagés des stéréotypes pour qu’on s’y attache. Perec, Cordier et leurs collègues mériteraient bien qu’on les retrouve dans d’autres enquêtes qui nous emmèneraient au cœur de ces maux qui gangrènent notre société.
Comme très souvent dans cette collection, un livre qui vous interpelle, à lire et à méditer. Un éditeur militant ? C’est certain ! Un ivre passionnant, c'est sûr!
