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Présentation
Laura, une amichienne au pedigree incertain, a disparu : elle n’a pas pointé de la semaine, ni participé à la séance de relaxothérapie caudale à laquelle le syndichien l’avait inscrite. Il faut se rendre à l’évidence : un crimechien a été commis, avec des sévices prolongés, incluant le non-lancer de balle et le refus de promenade. Une enquête commence et rien ne se déroule comme prévu…Notre protagoniste est embarqué dans un traquenard foireux et se retrouve du côté obscur. Au beau milieu d’un complot politique qui mettra le pays à feu et à sang, il s’élance dans une course contre la montre pour sauver sa peau. Préquel futuriste au récit de longue haleine Hors-Zone, Crimechien entraîne le lecteur de l’autre côté du miroir, dans un univers chaotique et dangereux aux normes impartiales et à la morale hasardeuse.Imprimé en trois couleurs, le dessin savamment stylisé et rétro de Blexbolex offre en réalité un récit plus sombre qu’il n’y paraît, dans lequel les chiens vivent une vraie vie d’homme, où les enquêteurs sont arrêtés pour les crimes sur lesquels ils enquêtent et où les happy ends finissent plutôt mal…
Caractéristiques
| EAN13 | 9782360810253 |
|---|---|
| ISBN | 978-2-36081-025-3 |
| Éditeur | Cornélius |
| Date de publication | 29 mars 2012 |
| Collection | Collection Pierre |
| Nombre de pages | 48 |
| Dimensions | 24,6 x 17,7 x 1,5 cm |
| Poids | 440 g |
| Fiches UNIMARC | S'identifier |
Ce qu'ils en pensent
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GaranceEn savoir plus...Ce qu'en pense Jean Claude Loiseau de Télérama :
"Le héros est au bord du précipice. Blexbolex lui fait faire un grand pas en avant... C'est une manière possible de (ne pas) résumer le thème de ces deux livres, le premier servant de rampe de lancement au second, un foisonnant ersatz de serial d'aventures dont les épisodes s'intitulent « A bord du vaisseau fantôme », « Perdu dans la jungle » ou « Le retour de la déesse »... Mais Blexbolex a truffé ces contrées aventureuses de fausses perspectives vertigineuses qui disloquent le récit et en font disjoncter le sens. Le héros, détective piégé dont la survie n'est pas programmée, s'est tiré deux ( !) balles dans la tête à la fin du premier volet. Il est donc permis de penser que les sévices qui lui sont ensuite infligés ressemblent aux hallucinations d'un cerveau à l'agonie, qui ne capte plus, comme il le dit, que « du crachin mental »... Il est surtout évident qu'il est le jouet d'un auteur qui pousse très loin l'expérience sur les relations complexes du texte et de l'image.
