Présentation
L'écrivain néerlandais Thomas Helder vient de mourir dans la fleur de l'âge. La cérémonie achevée, ses proches se rassemblent dans la maison de famille de sa mère, une demeure en pleine campagne aveyronnaise, embellie par la venue du soir, la clarté si particulière de la neige.
Au centre de cette assemblée, une très chère amie de Thomas, Margaux, architecte française renommée, partie au loin depuis des années, jusqu'à ce soir de deuil restée totalement absente. Mais pour elle, Thomas a laissé une lettre.
Margaux s'entretient avec tous et en particulier avec Jorg, le frère aîné du défunt. Entre eux se tisse une conversation énigmatique et singulière qui la confronte aux fantômes de son passé.
Un huis clos au coeur de la beauté des paysages, dans cette maison pleine des lointains souvenirs, entre l'Aubrac et Amsterdam : ils y ont grandi, s'y sont aimés, quelquefois menti. Une ronde de personnages menée avec virtuosité dans une unité de temps au cours de laquelle ces quelques inséparables se révèlent avec sincérité et chaleur, où s'inscrit en transparence ce que les lieux font aux hommes : "Nous étions des enfants des canaux, de l'écho de l'eau et de la patine du temps, ce qui comptait c'était la lumière."
Caractéristiques
EAN13 | 9782330194222 |
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ISBN | 978-2-330-19422-2 |
Éditeur | Actes Sud |
Date de publication | 21 août 2024 |
Collection | DOMAINE FRANCAI |
Nombre de pages | 192 |
Dimensions | 22,1 x 13,5 x 1,3 cm |
Poids | 220 g |
Langue | français |
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Ce qu'ils en pensent
Muriel Barbery nous offre un roman étrange et poétique. C’est un récit d’atmosphère en forme de huis clos où se côtoient les morts et les vivants le temps d’une nuit dans une demeure de l’Aubrac.
L’auteure crée ainsi une unité de lieu et de temps dans laquelle dialoguent des personnages qui se sont rassemblés pour veiller à la mémoire d’un être cher, disparu depuis peu : l’écrivain néerlandais Thomas Helder. Parmi les proches du défunt, se trouve Margaux, une amie d’enfance qui a coupé les liens avec Thomas et la famille de celui-ci. Mais en ce soir d’hiver, à l’heure des obsèques, elle renoue avec chacun à travers une multitude de dialogues qui peu à peu l’amène à une prise de conscience. Le principal dialogue se tient avec Jorg, le frère aîné du défunt. Leur échange est énigmatique, un brin mystique. Il offre une réflexion philosophique et sensible sur la mort, le deuil et le pardon.
Ce roman met en scène une ronde de conversations qui évoquent l’absent et la trace qu’il laisse sur les vivants. Un récit envoûtant. L’étrangeté qui s’y dégage vous enveloppe d’un coton ouaté et vous offre quelques belles réflexions.
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