Présentation
Il faut parfois rêver sa vie pour pouvoir mieux la vivre. Un petit conte philosophique sur la perte des êtres qui nous sont chers.
Fanfan et Petite-Fleur sont frère et sœur, et inséparables. Leur enfance est un monde à part, magique et fragile comme une bulle de savon. Pour les consoler du deuil de la Ba-bouchka, grand-mère tant aimée, leur mère leur a raconté : " Aux grandes marées, ceux qui n'ont pas oublié ceux qu'ils ont aimés sont appelés par les sirènes. Cette nuit, Grand-Père est venu chercher Grand-Mère pour l'épouser pour l'éternité. " " Je te protégerai tou-jours ", a dit Fanfan. " On ne se quittera jamais ", a promis Petite-Fleur. Un soir, tout bascule : Petite-Fleur rentre en retard. Chargé de la punir, Fanfan obéit, mais surtout, il rit. Le cœur brisé, Petite-Fleur se sent étrangement vide et seule. Rejoindre sa Babouchka au pays des sirènes devient son but. Comment résister à l'appel des sirènes ? Dans la solitude, quel mât assez solide peut nous retenir à la vie ? Que faire quand la vie perd son sens, que la saveur du monde se dilue dans la monotonie du quotidien ? Est-on obligé de frôler l'abîme du cynisme pour faire demi-tour ? À l'écœurement du monde, pourquoi ne pas préférer l'enchantement ? C'est le choix de Joëlle Miquel qui, à travers ce petit conte poétique, nous offre une réflexion philosophique sur la mort, pour l'accueillir avec douceur.
Caractéristiques
EAN13 | 9782750904333 |
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ISBN | 978-2-7509-0433-3 |
Éditeur | Presses de la Renaissance |
Date de publication | 1 septembre 2008 |
Collection | PETITE RENAISSA |
Nombre de pages | 121 |
Dimensions | 17,8 x 11,1 x 0,8 cm |
Poids | 88 g |
Langue | français |
Code dewey | 843 |
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