Picasso côte d'Azur

Présentation

- Tous les thèmes de la vie quotidienne ou de la mythologie inspirés à Picasso par la Méditerranée et ses séjours répétés sur la Côte d’Azur. 

A l’occasion du 40e anniversaire de la mort de Picasso, le Grimaldi Forum de Monaco, dans le cadre de l’évènement « Monaco fête Picasso », organise deux expositions majeures : l’une consacrée à Picasso dans la collection Nahmad Picasso et l’autre à Picasso et la Côte d’Azur. Juan-les-Pins, Cap d’Antibes, Antibes, Cannes, Mougins et Monaco ; ces stations balnéaires ont constitué les lieux de prédilection de l’artiste où celui-ci a passé ses étés entre 1920 et 1946. Cette région qu’il fréquentait de juin à septembre lui a offert un cadre extraordinaire pour y expérimenter des solutions picturales modernes. La lumière méditerranéenne, la mer et le littoral seront pour lui des sources directes d’inspiration, tout comme les traditions artistiques de la région : de la mythologie aux thèmes classiques. Cet ouvrage, à l’image de l’exposition dont il rend compte, met plus particulièrement l’accent sur les thèmes spécifiques à la production artistique de Picasso sur la Côte d’Azur. Le sens des lieux – Ce titre évoque les dessins et peintures « topographiques » qui reproduisent les villas et hôtels dans lesquels Picasso séjourne durant ces étés sur la Côte. La plage – Picasso explore le thème du Bain - souvent traité en peinture –et ré« invente » le sujet du baigneur moderne sur les plages de bord de mer en métamorphosant des groupes classiques de nus. Les Danseurs - Toute une série de « Danseurs » illustre précisément le séjour de l’artiste à Monte-Carlo en 1925 lorsqu’il fréquente le cercle de Diaghilev. Picasso assiste aux répétitions des Ballets russes croquant sur le vif ces silhouettes selon une ligne très pure, le plus souvent tracée à l’encre de Chine. La lumière méditerranéenne – Les natures mortes réalisées entre 1924 et 1926 lorsque Picasso disposait d’un grand atelier constituent les œuvres majeures de cette section. Celles-ci explosent dans le pur style « cubiste synthétique » où bouteille, mandoline, table composent un seul et même environnement avec l’espace qui les contient. Les mythologies personnelles –Picasso explore les figures de l’antique mythologie méditerranéenne et son interprétation –due à l’influence du Surréalisme – se traduit à travers une mythologie personnelle peuplée de centaures, de faunes, de satyres et dont la figure emblématique du minotaure incarne souvent le personnage central des compositions. Cette thématique sera illustrée par près d’une cinquantaine d’œuvres issues d’institutions prestigieuses telles que le MoMa de NY, le Guggenheim de NY, le Stedelijk Museum d’Amsterdam, le MNAM-Centre Pompidou, Paris, ainsi que par de nombreux prêts, rarement montrés, en provenance de la succession Picasso et de collections privées nationales et internationales.