Le Vieux avec les bottes
nouvelles
Fayard
Littérature Française
Présentation
" Brancati appartient par l'état-civil à une génération d'intellectuels qui passe du fascisme au marxisme et au communisme stalinien à travers la prise de conscience de ce qu'était, selon le diagnostic marxiste, la guerre civile espagnole, prodrome de la Seconde Guerre mondial; pourtant il s'en détache, chronologiquement, par une légère mais significative anticipation. Celle-ci lui permet de voir tout d'abord le fascisme non comme tragédie, mais comme " fait comique ", comme glorification du ridicule et obligation, pour les hommes, de s'y soumettre. Une sujétion au ridicule: tuant celui qui l'encourage comme celui qui le subit. A moins que celui qui le subit n'en soit délivré par un salutaire " manque de respect ". Comme Brancati, justement. " En 1934, Pirandello, fasciste désormais sans illusions, publiait dans le Corriere la nouvelle Il y a quelqu'un qui rit: au cours d'une cérémonie indubitablement fasciste, une cérémonie du fascisme, de ses funestes solennités. Et tout se passe comme si Vitaliano Brancati en avait recueilli la consigne. " Leonardo Sciascia Vitaliano Brancati, né en 1907 près de Catane, en Sicile, est mort à Turin en 1954. Son oeuvre se compose principalement de romans et de nouvelles, parmi lesquels Don Juan en Sicile, le Bel Antonio, les Années perdues.
Caractéristiques
EAN13 | 9782213022888 |
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ISBN | 978-2-213-02288-8 |
Éditeur | Fayard |
Date de publication | 13 avril 1989 |
Collection | Littérature Française |
Nombre de pages | 320 |
Dimensions | 22 cm |
Poids | 325 g |
Code dewey | 853.91 |
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