J'ai longtemps eu peur de la nuit
Robert Laffont
Lors d'un atelier d'écriture, Suzanne demande à ses élèves de choisir un objet témoin de leur passé ou d'un moment particulier. Arsène, jeune orphelin Rwandais choisit une valise en cuir qui se révèle être le dernier lien qui l'unit à son pays, à ses racines. Il ne peut exprimer son histoire par les mots, en tout cas par SES mots alors Suzanne va mettre en abîme ses paroles qui font faire écho à son propre passé.
Yasmine Ghata livre un roman d'une extrême pureté sur le génocide Rwandais.
A lire aussi du même auteur : La nuit des calligraphes aux éditions Livre de Poche.
Présentation
Tout commence lorsque Suzanne, qui anime des ateliers d'écriture, demande à chacun de ses élèves d'apporter un objet de famille susceptible d'illustrer sa vie personnelle. L'un d'entre eux, Arsène, un orphelin rwandais réfugié en France après avoir réussi à échapper aux massacres qui ont ensanglanté son pays, doit avouer qu'il ne possède rien d'autre qu'une valise qui lui a servi d'abri durant sa fuite. C'est à partir de cet objet singulier que Suzanne va le convaincre de lui raconter son itinéraire et de lui livrer le secret de sa jeune existence. L'exercice devient pour Arsène le moyen d'exorciser sa « peur de la nuit » et de renouer les fils d'une identité dévastée, tandis que Suzanne accomplit son propre rituel du souvenir en revenant, pour un ultime adieu, sur les traces d'un père prématurément disparu. Par la grâce de l'écriture et de l'imaginaire.
Caractéristiques
EAN13 | 9782221195666 |
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ISBN | 978-2-221-19566-6 |
Éditeur | Robert Laffont |
Date de publication | 18 août 2016 |
Nombre de pages | 162 |
Dimensions | 21,6 x 13,7 x 1,4 cm |
Poids | 210 g |
Langue | français |
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En savoir plus
La chronique sur la rentrée littéraire par Julien, Dialogues littéraires, septembre 2016
Julien de la librairie Dialogues nous propose ses coups de cœur de la rentrée littéraire 2016 : "J'ai longtemps eu peur de la nuit" de Yasmine Ghata (Robert Laffont), "De terre et de mer" de Sophie Van der Linden (Buchet-Chastel) et "Voici venir les rêveurs" de Imbolo Mbue (Belfond).
Réalisation : Ronan Loup.
Questions posées par : Marion Le Goascoz.