Un livre pour les amoureux du cinema

  • xylophon
    Un livre pour les amoureux du cinema

    "Dans son existence, chacun a plusieurs vies. J'en ai eu au moins deux, ma vie biologique et ma vie cinématographique...elles se rencontreront et, faisant mieux que s'équilibrer, elles se nourriront l'une de l'autre, telles des sœurs jumelles."

    Il y a les souvenirs, d'avoir côtoyé les plus grands cinéastes. Il y a les artistes et leurs caprices: les frasques de Depardieu, les angoisses de Lars Von Trier, la mégalomanie de Coppola, l'égocentrisme d'Adjani.

    Il y a les coulisses de Cannes, Les délibérations de la Villa Doumergue, les tractations, les décions autoritaires, les films en débats. Un palmarès dont on se rend compte qu'il est surtout lié à la personnalité des membres du jury et du président ( Polanski a été particulièrement habile dans ce rôle). Roberto Begnigni qui feignant de n'etre récompensé que du grand prix jury, monte sur la scène en criant qu'il a obtenu la palme d'or. Palme d'or qui revient cette année là Angelopoulos. Tout le monde n'a pas le talent d'être comédien ou de s'appeller Roberto Begnigni.

un essai humaniste

  • xylophon
    un essai humaniste

    Il n'y raconte pas la guerre, il la vit et la partage avec nous lecteur. On y côtoie des cadavres parcequ'il n'existe pas de guerre propre, on vit au rythme des bombardements. On croise sur notre route, différents personnages.

    Les miliciens croates ou serbes sont d'une déconcertante légerté. Ils sont souvent jeunes, avec une envie d'en découdre. Certains parfois viennent de loin (ex: Autralie), anciens légionnaires, ils n'auraient pas manquer cette guerre moderne pour rien au monde.

    Ils égorgent, torturent, assassinent, violent, mangent et boivent dans l'ordre que vous voulez. Les capitaines de ces petits escadrons mobiles ne sont pas plus réjouissants: le capitaine Dragan après avoir fait tuer tous les ours de Plivice en a cependant conservé un, qui aime à bondir sur tout étranger.