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Biographie

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Le roman de l'exode

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    Le roman de l'exode

    En 2006, à 55 ans, Pierre Lemaitre réalisait enfin son rêve de toujours :
    écrire. Premier polar, premier succès, un avant-goût de l’ampleur du phénomène
    qui allait s’abattre sur les librairies française quelques années plus tard,
    et s’intitulait « Au revoir là-haut ». Un Goncourt plus tard, le romancier
    pouvait se vanter d’avoir atteint son premier million d’exemplaires vendus.
    Pourquoi s’arrêter en si bon chemin, alors qu’il s’amusait tant ? Ce sera «
    Couleurs de l’incendie » puis, aujourd’hui, « Miroir de nos peines » qui clôt
    la trilogie.

    Pierre Lemaitre aime les « bad boys », les garçons sans foi ni loi, pas
    antipathiques, mais prêts à tout pour s’enrichir, et surtout à faire le mal
    pour le mal. Pour rien, juste pour le plaisir.

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Poursuivi par le KGB

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    Poursuivi par le KGB

    Iegor Gran raconte l’histoire de son père, le dissident russe André Siniavski,
    victime d’une traque littéraire orchestrée par le KGB sous Khrouchtchev. Le
    roman relate la répression systématique de toute littérature dissidente, en
    même temps qu’il fait la peinture d’une époque et d’un pays communiste pris
    dans ses paradoxes. Burlesque, ironique et instructif, en un mot passionnant,
    « Les Services compétents » est l’un des meilleurs livres de cette rentrée.

    C’est en 1959, six ans après la mort de Staline, que paraît en France dans la
    revue « Esprit » un traité d’esthétique ironique sur le réalisme socialiste.
    Suivront d’autres textes de style fantastique signés du pseudonyme d’Abram
    Tertz.

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Un vrai western spaghetti !

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    Un vrai western spaghetti !

    C’était bien avant Amazon, shopping sur smartphone et révolution numérique.
    Excusez du peu… en 1924, l’empire Félix Potin ne comptait pas moins de 10
    usines, 5 chais, 600 concessionnaires, 70 succursales, 5000 clients épiciers,
    650 chevaux et 80 automobiles. La commande était envoyée par pigeon voyageur,
    ou par courrier, et la marchandise livrée à cheval ou triporteur. Tout était
    déjà en place chez ce pionnier de l’épicerie, ce « Napoléon de la cassonade »
    comme l’écrivait Adolphe Brisson en 1896 dans « Le Temps » _._

    D’Arpajon à Paris, de la petite boutique rue Rodier au grand bâtiment du
    boulevard Sébastopol, voici l’histoire et surtout le destin du jeune Félix,
    formidable entrepreneur, shérif de l’industrie gourmande qui gère la chaîne de
    production du cultivateur au consommateur. Pratiquant le bon goût, le patron
    s’associe même à Nadar dont on peut alors collectionner les photos rangées
    dans les tablettes de chocolat Potin.

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Coup de colère

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    Coup de colère

    En dire autant en à peine plus de deux cents pages, c’est un vrai talent. Et
    Danü Danquigny, après s’être un peu cherché dans l’anticipation ou la BD, a eu
    bien raison de se mettre au roman noir. Avec ce premier livre, il nous ouvre
    les yeux sur la sinistre trajectoire d’un pays mal considéré : l’Albanie. Le
    narrateur est rentré au pays pour régler des comptes. Il est rongé par une
    rage ancienne, animé d’une violence aveugle. Son récit replonge sans cesse à
    différents âges de son existence de quinquagénaire, révélant petit à petit les
    causes de son mal. Ce temps de l’espoir où, adolescent ou jeune adulte, il
    rêve encore d’un avenir libéré de la tyrannie d’Enver Hoxha, cruel clone
    européen des dictateurs marxistes-léninistes d’Asie, le Chinois Mao Zedong et
    le Coréen Kim Il-sung.

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Le roman des rêves

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    Le roman des rêves

    « __ Raconter un rêve c’est l’imaginer autant que s’en souvenir. C’est
    transformer la sensation en récit. Au strict sens de l’expression, c’est faire
    des histoires. » Des histoires, le narrateur de « La loi du rêveur » en a
    plein la tête, quand il affirme par exemple à son ami Louis, la veille d'un
    départ en vacances, que « la lumière c'est de l'eau » après avoir provoqué une
    « inondation de lumière » homérique dans l'un de ses rêves. Est-ce parce qu'il
    s'endort chaque nuit sous un dessin encadré de Federico Fellini, grand rêveur
    de l'Eternel qui avait pour habitude de dessiner les chimères de la nuit à son
    réveil, que le garçonnet accorde une place particulière aux songes, au point
    souvent de mêler rêve et réalité ?

    « Mon pote est un rêveur génial. Quand nous serons grands, il sera écrivain. »
    Louis ne pensait pas si bien dire.

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