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Biographie

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La femme interdite

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    La femme interdite

    En ces temps d'éclairages sur la journée du 8 mars (journée des femmes, de leurs droits et luttes...), plonger dans Femme Interdite d'Ali Al-Muqri est plus qu'interpellant !

    Ce texte parfois dérangeant donne la parole à une jeune femme yéménite étouffée par une société des plus hypocrites. Cadette d'une famille modeste, la narratrice est une jeune fille qui peine à trouver sa place dans un milieu traditionnel...du moins en apparence. Sa sœur Loula utilise son corps pour sortir de sa condition, en cachette de leurs parents qui empochent l'argent qu'elle leur donne sans trop s'interroger. Le frère, Raqib, est plutôt marxiste au début de ce roman, étudiant la philosophie et...dévergondé. Proche de sa sœur, qui lui envie cette vie universitaire à laquelle elle-même ne peut prétendre. Un frère qui se radicalisera peu à peu après son mariage, donnant paradoxalement à notre héroïne un chemin à suivre pour tenter de vivre autrement.

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Riez, ça vous fera du bien !

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    Riez, ça vous fera du bien !

    Accro au sexe, porté sur l’alcool, ne refusant pas un petit rail de cocaïne à l’occasion, Kennedy Marr coule des jours heureux à Hollywood. La quarantaine fébrile, il est devenu LE « script doctor » de la cité du cinéma. Pas un producteur ou un réalisateur qui ne se l’arrache pour qu’il remette d’aplomb les scénarios bancals ou « apporte la touche finale qui fera caracoler le moindre film au sommet. » Kennedy Marr est une star.

    Mais voilà, à force de « claquer son argent en belles bagnoles, en costards de marque et en bouteilles de champagne », il doit honorer une amende fiscale colossale : 1 million de dollars et une montagne de dettes. Non qu’il soit particulièrement réfractaire au « concept de redistribution des richesses » ou souffre de quelconque phobie administrative, non il préfère juste son train de vie pharaonique au reste. Or, le salut vient parfois de là où on ne l’attend pas.

    En effet le prestigieux prix F.W. Bingham lui est décerné : un demi million de livres sterling non imposable directement dans la poche. Seul hic, l’heureux récipiendaire devra assumer une année universitaire dans l’établissement anglais, dispenser des cours magistraux, corriger les copies des étudiants, encadrer les travaux dirigés….

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A la recherche d'un fantôme

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    A la recherche d'un fantôme

    J’ai connu Carole Fives au salon du livre de Bordeaux en 2010. Elle venait d’écrire « Quand nous serons heureux » (Le Passage) et je modérais une table ronde à laquelle elle participait. J’avais trouvé son petit livre touchant, riche de promesses. J’étais enceinte mais hormis le futur papa et quelques très proches, personne ne le savait. J’avais traversé ce salon en portant mon secret en moi ; et puis le matin du dernier jour, retrouvant par hasard Caroles Fives dans la salle du petit-déjeuner, nous nous étions assises à la même table, je lui avais confié mon ventre caverne, mes entrailles nourricières. Je lui avais aussi parlé de mon livre sur ces femmes et ces hommes qui veulent à tout prix ne pas faire d’enfant. Elle m’avait dit qu’en fin de compte, elle faisait peut-être partie de cette famille-là. Elle avait bientôt 40 ans, elle n’était sûre de rien, ne jurait pas qu’elle n’en aurait pas, mais se disait qu’elle n’était pas faite pour cela. La maternité.

    Toutes les femmes ne sont pas destinées à être mères. L’instinct maternel l’avait laissée tranquille. Elle s’était réjouie pour moi, mais tout cela ne la concernait pas.

    Et pourtant.

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Contes de la folie moscovite

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    Contes de la folie moscovite

    Dans les années 90, Oleg Pavlov, écrivain russe désormais incontournable, travaillait comme vigile dans un hôpital moscovite. Un lieu de travail pour le moins atypique car il a tout d’une maison de fous. Ici, patients et employés sont ravagés par l’alcool et la misère ambiante. Tous choisissent de boire, voler, frapper et mentir pour s’en tirer, ce qui donne une chance sur deux à tout entrant de repartir en vie! Ses impressions, Pavlov les notera quotidiennement pendant près de trois ans, sans jamais les dévoiler.

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