ALEX-MOT-À-MOTS

Biographie

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

poésie

  • Alex-Mot-à-Mots
    poésie

    Rien, dans la vie de Cosme Olvera ne le prédestinait à écrire un jour de la poésie, ni à s’acharner à décrypter le poème "Voyelles" d’Arthur Rimbaud.
    Autodidacte, n’ayant jamais passé le bac car désireux d’aller travailler, il enchaîne les petits boulots et les galères quand il n’y a pas de travail pour lui.
    Il se fait même une place dans la petite délinquance de Vitry.
    Mais les échecs restent sa grande passion. Dans l’armée, il cherche une place tranquille : ce sera la crypto. Il aura même accès aux secrets défenses. (Mais que fait le renseignement militaire, je vous le demande…)
    Bref, une vie de patachon loin de la poésie qu’il ne découvre que tard, devenu dévoreur de littérature.
    À son tour il écrit de la poésie (le roman retranscrit certains de ses poèmes).
    Et puis un jour, c’est la révélation : "Voyelles" peut être décodé.
    Je n’en dirai pas plus, je vous laisse le plaisir de la découverte.
    L’image que je retiendrai :
    Les règles sont les mêmes pour tout le monde, ce que Cosme applique à la lettre sans se laisser marcher dessus.

    https://alexmotamots.fr/cosme-guillaume-meurice/

Québec

  • Alex-Mot-à-Mots
    Québec

    Une écriture ciselée, des personnages évoqués par petites touches, une situation de crise autour de la présence du loup, une famille influente qui fait la loi, et un chien sur le point de mourir.
    De courts chapitres qui alternent passé et présent : l’histoire d’un dentiste qui se voit offrir un chiot et qui décide alors de changer de vie. Un divorce, une fille de 34 ans qui se cherche et qui a coupé les ponts avec sa mère.
    Mais aussi des amis proches du personnage principal, tous attachants.
    Un texte fort dans lesquels les bêtes ne sont pas forcément les animaux.
    L’image que je retiendrai :
    Celle de la vielle Mina pleine de sagesse qui ne souhaite pas être réanimée.

    https://alexmotamots.fr/lhabitude-des-betes-lise-tremblay/

1939-1945

  • Alex-Mot-à-Mots
    1939-1945

    L'histoire est prenante, avec des personnages bien dessinés. Le magasin joue un rôle également.
    Mais c'est une histoire déjà racontée.
    Dommage.

New York, policier

  • Alex-Mot-à-Mots
    New York, policier

    Bien, il est temps de se rendre à l’évidence : les derniers romans de M. ELLORY ne sont pas faits pour moi.

    Je n’avais pas aimé du tout son tout premier "Seul le silence" pour diverses raisons. Mais les suivants m’ont plu ("Vendetta", "Les anonymes", "Les anges de New York").

    Son tout dernier m’a déçu pour d’autres raisons, et celui-ci, un ancien roman qui patientait dans ma liseuse, je l’ai terminé en avance rapide.

    Voyez vous : trop de si… ont fini par m’agacer.

    Sans oublier les redites pour bien expliquer au lecteur ce qu’il s’est passé les dix pages précédentes ont eu raison de ma patience.

    Ajoutez à cela des personnages qui ne m’ont pas convaincu : le principal, Vincent Madigan, qui avale tous les cachets qui lui tombent sous la main (une vraie pharmacie ambulante sa voiture) et dont le meilleur ami s’appelle Jack Daniel ou Johnnie Walker, je les confonds. On a déjà lu ça tant de fois…

    Je vais dorénavant faire l’impasse sur ses prochains romans.

    L’image que je retiendrai :

    Celle du méchant dont le surnom veut dire pastèque. Quand on comprend pourquoi, c’est assez terrible.

    https://alexmotamots.fr/un-coeur-sombre-r-j-ellory/

couple

  • Alex-Mot-à-Mots
    couple

    Sylvie et Hector s’aiment à leur façon. Hector se voit proposé un poste d’un an dans une université de Caroline du Nord. Il accepte et emmène avec lui sa femme Sylvie et son fils Lester qui désire se faire dorénavant appeler Absalom Absalom.
    Si Hector et Absalom Absalom sont vite dans le bain de leur vie américaine, il n’en va pas de même pour Sylvie qui peine à trouver un intérêt dans cette nouvelle vie.
    Elle soupçonne son mari de la tromper, mais elle le connaît et elle sait qu’elle seule est la femme de sa vie.
    J’ai aimé suivre ce couple et surtout Sylvie, si aérienne. Sa découverte de la création artistique grâce à l’atelier de poterie auquel elle s’inscrit. Ses créations si originales.
    J’ai aimé découvrir leur passé et leur blessure commune par petites touches, comme un souvenir douloureux qui revient parfois en mémoire.
    Mais j’ai trouvé que leur fils, qui n’apparaît qu’en filigrane, n’était qu’un personnage prétexte qui sert à l’auteure pour la fin de son roman. Malgré son vrai prénom Lester, j’ai trouvé sa présence bien légère dans la vie de ses parents. Il ne les leste pas dans le présent.
    J’ai aimé le style, les mots, le rythme des phrases. J’ai laissé partir cette famille à regret.
    L’image que je retiendrai :
    Celle des créations de Sylvie : légumes et vieilles chaussures.

    https://alexmotamots.fr/la-chance-de-leur-vie-agnes-desarthe/