ALEX-MOT-À-MOTS

Biographie

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

amour, Irlande

  • Alex-Mot-à-Mots
    amour, Irlande

    Un amour qui aurait dû être impossible entre un jeune homme et une femme mûre.

    Entre un jeune homme pauvre qui compte chaque penny et une femme de la bourgeoisie.

    Entre un jeune homme à l’avenir devant lui et une femme cloîtrée dans son passé tragique.

    J’ai aimé que Sonny découvre la littérature chez Vera par hasard. Qu’il se rende au Musée parce qu’elle y travaillait.

    J’ai moins aimé les trop longues descriptions des silences familiaux.

    J’ai aimé les pages d’amour entre Sonny et Vera.

    Toutefois, j’ai vraiment regretté que cette histoire d’amour centrale dans le roman ne commence réellement qu’au 3/4 du livre. Même si il faut mettre le cadre en place, j’ai trouvé cette exposition trop longue.

    Et puis le style ne m’a pas permis de rentrer pleinement dans le roman : l’auteur utilise le « tu » pour parler de Sonny. Et cela a plutôt joué comme un repoussoir.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de Sharron, l’amie de Sonny qu’il retrouve tous les jours assise sur sa pierre préférée.

    http://alexmotamots.fr/vera-karl-geary/

vie moderne

  • Alex-Mot-à-Mots
    vie moderne

    La question que pose l’auteur n’est pas primordiale pour moi (Daniel Balavoine « Je n’suis pas un héros, un héros-os »). J’ai pourtant lu ce roman avec plaisir, m’attachant aux personnages. Et en plus, je n’aime pas la boxe !

    Mais l’auteur a su tirer le meilleur de ce sport et me faire commencer à l’apprécier dans son aspect technique.

    J’ai aimé le personnage de Tristan, qui se débat avec son père et sa volonté de faire de lui un héros.

    J’ai aimé Juliette, en rébellion contre son père Tristan ; Alexandre dont le bégaiement l’empêche de créer des liens avec son père.

    En refermant ce roman, je me suis demandé si l’auteur, plutôt que d’interroger le concept de héros, n’avait pas plutôt interrogé la figure du père. De là à lier les deux….

    J’ai aimé Marie qui tente de maintenir la cohésion de sa famille, sans succès.

    J’ai aimé les personnages secondaires : Sen, les beaux-parents de Tristan, et bien sûr Bouli.

    J’ai aimé que l’auteur me parle de la violence dans l’antiquité, et l’amène sur le terrain moderne. Son personnage principal est plutôt pacifiste et croit à la victoire des purs. Malheureusement, la société ne fonctionne pas comme cela. L’amour, peut-être…

    Ou le vieux rêve de la littérature : la restauration de la pureté (p.239).

    Il y a quantité d’autres sujets dans ce roman (beau-papa député socialiste qui devient ultra-libéral une foi la droite revenu au pouvoir, l’amitié plus forte que les imbéciles…), je ne pourrai les écrire tous et vous laisse découvrir ce roman riche et passionnant.

    L’image que je retiendrai :

    Celle du chalet des parents de Marie où elle emmène Tristan qui n’avait jamais vu la montagne.

    http://alexmotamots.fr/comment-vivre-en-heros-fabrice-humbert/

amour, musique

  • Alex-Mot-à-Mots
    amour, musique

    Quelle drôle idée de départ : naître avec un violon dans la tête ! Pauvre Stradi (surnom donné par ses camarades) qui va devoir apprivoiser cet instrument qui s’est imposé à lui.

    Difficile de rester concentré en classe quand il faut maîtriser les sons du violon pour ne pas déranger les autres ; difficile de se rendre en classe certains jours après la piqure de l’infirmière sensée aider le violon à grandir en même temps que Stradi.

    Petit à petit, le roman frôle l’onirique tout en étant bien ancrée dans notre réalité.

    Et puis Stradi tombe amoureux : incompréhension des parents de la jeune fille, fuite, tentative de vie à deux avec une moitié de chien avant l’arrivée du bébé.

    J’ai aimé également le personnage de Max qui lui boîte : leurs deux différences font naître une amitié hors du commun, même si au contraire de Stradi, la musique enferme Max.

    J’ai aimé Lélie, jeune fille volontaire qui tire trop sur la corde. J’ai aimé Stradi qui se dépatouille comme il peut.

    Merci, M. Marchand, j’ai aimé le monde que vous avez créé dans ce roman.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la vieille dame du premier qui s’inquiète pour ce jeune couple.

    http://alexmotamots.fr/un-funambule-sur-le-sable-gilles-marchand/

Brésil, écrivain

  • Alex-Mot-à-Mots
    Brésil, écrivain

    Au Brésil, tout se vit plus intensément : les amours, les séparations.

    C’est sans doute ce qui attire Emma, la traductrice américaine de la célèbre auteure Beatriz Yagoda qui a disparu. Elle quitte son petit ami sur un coup de tête pour tenter de retrouver celle qu’elle connaît à travers ses livres.

    Dans la chaleur étouffante de Rio, elle tombe amoureuse du fils de Beatriz, échappe de peu à l’usurier de l’auteure tout en essayant de retrouver l’écrivain.

    J’ai aimé le personnage d’Emma, américaine, sans véritables attaches, capable de partir à l’autre bout du monde sur un coup de tête.

    J’ai aimé la fille de Beatriz, femme un peu revêche qui se défend contre tout.

    En revanche, j’ai moins apprécié l’aspect travail de l’écrivain. Beatriz disparaît car elle ne peut avancer dans son nouveau roman : elle bute sur un passage qu’elle remanie cent fois sans trouver de solutions.

    Et puis le final du roman, lorsque mère et fille se retrouvent est traité de trop loin et trop évasivement à mon goût. Même si on devine la teneur des propos échangés, l’auteure Idra Novey ne nous donne pas assez de détails au cours de son roman.

    Toutefois, j’ai aimé l’ambiance un peu folle de ce roman et cette idée de départ originale : monter tout simplement dans un arbre pour disparaître.

    Un premier roman maîtrisé.

    L’image que je retiendrai :

    Celle du caleçon rouge abandonné dans la chambre d’Emma par son amant brésilien et que découvre son petit ami américain.

    http://alexmotamots.fr/le-jour-ou-beatriz-yagoda-sassit-dans-un-arbre-idra-novey/

New-York

  • Alex-Mot-à-Mots
    New-York

    Nous suivons Nathan Walker, noir américain faisant partie d’une des équipes chargées de creuser un tunnel sous l’Hudson pour faire passer le métro. Sous terre, dans la vase, il n’y a que des travailleurs sans distinction de couleur de peau.

    Nathan s’éprend d’une jeune femme blanche et rousse, fille d’émigrés irlandais. Difficile pour eux de trouver un logement.

    Puis le travail se fait rare, leur fils aîné s’engage à la guerre, se marie, mais commet un acte violent et sera tué dans un état du Sud. Leurs deux filles s’en sortent mieux.

    Nathan reste veuf avec sa belle fille et son petit-fils. Les temps sont durs, la belle fille devient alcoolique puis droguée. Le petit-fils, lui, est un équilibriste hors pair qui trouvera de l’embauche pour construire les gratte-ciels. Quelques temps.

    Nous suivons ainsi 3 générations d’Américains à New-York, depuis le fond de l’Hudson jusqu’aux plus hauts buildings. La chute n’en sera que plus rude.

    En parallèle de l’histoire de Nathan, nous suivons un SDF qui loge dans le métro, dont nous apprendrons l’identité par recoupement.

    J’ai aimé le personnage de Nathan, un colosse, vraie force de la nature, et pourtant résigné devant les caprices du destin.

    J’ai toutefois trouvé la fin un peu trop angélique.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de l’accident au fond du tunnel provoquant un geyser et catapultant 3 travailleurs à l’extérieur dans un jet d’eau tonitruant.

    http://alexmotamots.fr/les-saisons-de-la-nuit-colum-mccann/